Les petits papiers de Miss Meyer

Murbach abbaye de mon coeur

Tu es si haute , majestueuse
Dans cette vallée silencieuse
Où l'on entend le chant du vent
Et les échos des vieux amants

Le poids des ans ne t'a point vieilli
Tu domines le village endormi
Réveillé par les cris d'enfants
Tu te dresses là éternellement

Mon abbaye que j'aime tant
Remplie d'histoires de tous tes gens
Tu es la doyenne et le présent
Toi la romane que je ressens

Tu es le calme que je respire
La paix intérieure qui m'inspire
Toi notre riche patrimoine
Abandonné par les vieux moines

Entre grandeur et décadence
Les joies les guerres les défaillances
Il ne reste qu'un petit bout de toi
Mais celui-là c'est ton coeur qui bat

Tu ne mérites pas l'ignorance
Toi qui était soleil en France
Je mettrais toute mon energie
Pour que tu sois à nouveau chérie

Toi nichée dans un si beau décor
Un paradis chargé de trésors
Il est temps que tu te réveilles
Et que tu brilles enfin au soleil

Les plus beaux poèmes sont ceux qui nous sont inspirés par sa province.

C'est très beau, Stéphanie. Un bel hommage rendu à ta région, cela se sent.

Il faut faire vivre et être fier de son terroir. C'est cela qui fait l'identité de la France.

Merci,
Tu as raison. Rends-toi compte que beaucoup de Haut-Rhinois ne connaissent pas Murbach....patrinmoine + la belle nature environnante (cadre magnifique)

Et le Musée du Florival à Guebwiller d'une grande richesse peu connu...je trouve malheureux...

Si tu étais un pays
Je te sillonnerais par monts et vaux
A la recherche des trésors les plus beaux

Si tu étais un pays
Le monde serait excité à l'idée de te découvrir
Car tu inspires véritablement le désir

Si tu étais un pays
Tu serais un modèle pour l'univers
De sagesse et dynamisme sur terre

Si tu étais le paradis
Je croquerais la pomme
Et cèderais à l'envie
De pervertir l'homme

Si tu étais un pays
J'y déposerais mes bagages
Mais tu es mon ami
Alors je serais sage

Si tu étais ma France
Je serais soulagée
J'y verrais la délivrance
D'un pays condamné

Aimer
C'est perdre sa liberté
Puis sa personnalité
Faire des concessions
Une belle illusion

S'accrocher à un rêve
Se mentir sans trèves
Et se reveiller un jour
Sans remords ni amour

Oublier d'être soi
Pour convenir à l'autre
Se mettre à l'étroit
Et ne plus savoir être

Aimer
C'est se tromper
Beaucoup de fois
Aimer
C'est exister
Encore un fois
Aimer
C'est recommencer
A chaque fois

La même erreur
Du fond du coeur
Pour le meilleur
Et frôler le bonheur

Le poète

Je me perds dans ses mots
Et voyage dans son âme
Ses trésors les plus beaux
Dévoilent tous leurs charmes

Je sillonne les routes
Les sentiers de son coeur
Et soigne ma déroute
En puisant dans sa douceur

Au bord des larmes
Je pourrais des heures
Baisser les armes
Jouissant de bonheur

Et je reste minuscule
Devant tant de grandeur
C'est peut-être ridicule:
Il est mon guérisseur

Très beau poème.

Merci, meyer ...

De rien,
Mais il faut simplement remercier la source d'inpsiration d'exister...

Si j'avais pu t'aimer
Tout serait différent
Si j'avais pu t'aimer
Nous serions des amants

Si j'avais pu te dire
Qu'il y avait un espoir
Si j'avais pu t'écrire
Changée serait l'histoire

J'ai préféré me taire
Cacher mes sentiments
Eteindre la lumière
Et feindre élégamment

Ma vie s'en est allée
Il me reste le tort
De t'avoir trop aimé
Sans faire aucun effort

Je ne voulais pas t'aimer
Car tout aurait été différent
Je ne voulais pas t'aimer
Mais t'aimerais éternellement

Le diplomate

Seule ce matin, saugrenue idée,
J'eu pour le petit déjeuner
L'envie subite de déguster (ou de me taper)
Un diplomate bien proportionné

Des désirs fous ça nous arrive
Souvent à des heures plus tardives
Mais quand cela vous prend
Il faut profiter de l'instant

Et trouver des solutions
Pour assouvir sa passion
Un peu tôt j'en ai conscience
Pour combler mon impatience

Me voilà toute excitée
A l'idée de le débusquer
A l'extase de le consommer
Et de n'en faire qu'une bouchée

Entre-nous très sincèrement
Je vous ai fait perdre du temps
Le diplomate je n'en rafole pas
Ma passion c'est le chocolat

Promis je te mettrai nu
Disposerai de ton corps
Lorsque tu n'en pourras plus
Je t'en demanderai encore

Femme inssassiable
Gourmande, pétulante,
Je serai inoubliable
Belle et provoquante

Toutes les nuits suivantes
Tu penseras à nos ébats
Dans le froid de ta chambre
Dur mois de novembre

Rêvant d'un nouveau printemps
Féérique et excitant
Bel Apollon abandonné
Sur le point de sucomber

Aux doux charmes frivoles
De cette petite folle
Eternelle allumeuse:

(Une femme, oui, mais)

Une femme amoureuse

Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859)

«Vous aviez mon coeur,
Moi, j'avais le vôtre :
Un coeur pour un coeur ;
Bonheur pour bonheur !

Le vôtre est rendu ;
Je n'en ai plus d'autre,
Le vôtre est rendu
Le mien est perdu.

La feuille et la fleur
Et le fruit lui-même,
La feuille et la fleur,
L'encens, la couleur :

Qu'en avez-vous fait,
Mon maître suprême ?
Qu'en avez-vous fait,
De ce doux bienfait ?

Comme un pauvre enfant,
Quitté par sa mère,
Comme un pauvre enfant,
Que rien ne défend :

Vous me laissez là,
Dans ma vie amère ;
Vous me laissez là,
Et Dieu voit cela !

Savez-vous qu'un jour,
L'homme est seul au monde ?
Savez-vous qu'un jour,
Il revoit l'amour ?

Vous appellerez,
Sans qu'on vous réponde,
Vous appellerez ;
Et vous songerez !...

Vous viendrez rêvant.
Sonner à ma porte ;
Ami comme avant,
Vous viendrez rêvant.

Et l'on vous dira :
"Personne... elle est morte."
On vous le dira :
Mais, qui vous plaindra !»

Qu'en avez-vous fait ?

L'auteur fait partie de mes poètes préférés à côté de Ronsard ou de Lamartine ou de Verlaine
Je ne sais pas mais ce poème surtout m'attire tellement
Je l'adore...il ne mefait frissonner à chaque fois que je le lis...
Il fait partie de ces écrits vivants...qui donnent des réactions chimiques...en tout cas qui me transpercent....


JE T'AIME ENCORE ... de Gimdolf_Fleurdelune



Mes yeux s'abiment au dehors
Dans la pluie qui tombe trop fort
Et périssent sans réticence
Tout au fond d'une flaque immense.

Mon coeur saigne sur le papier
Une chanson inachevée,
Les paroles de notre vie,
Un air de silence et d'ennui.

Alors pourquoi, c'est pas normal,
Te voir partir me fait si mal ?
Aurais-je oublié la coda
A notre ballade à deux voix ?

Je t'aime encore....
Je t'aime encore....

Je serai toujours là pour toi,
J'attendrai le temps qu'il faudra
Jusqu'au dernier jour de ma vie,
Aux frontières de l'autre vie

Et si la musique s'éteint
J'entendrai toujours ton refrain
J'ai toujours envie de ta peau,
De toucher tes reins et ton dos,

Glisser mes doigts dans tes cheveux
Et sentir ton corps prendre feu.
Presser mes lèvres sur les tiennes,
Goûter au parfum de l 'Eden

A bout de souffle entre tes bras...
A quoi penses-tu dans ses bras ?
Te dit-il des mots que j'ai dit
Quand sur ta peau il se délie

Laissant sur toi comme une trace ?
Je voudrais tant être à sa place...
Je t'aime encore....
Je t'aime encore....

Je serai toujours là pour toi,
J'attendrai le temps qu'il faudra
Jusqu'au dernier jour de ma vie,
Aux frontières de l'autre vie

Et si la musique s'éteint
J'entendrai toujours ton refrain.

Nous devrons toutes deux partager notre admiration chère Meyer.

Une de mes poètesse préférée qui parle le mieux de l'amour et surtout parle de façon si actuelle sans désuétude

okay
J'additionne la mienne à la tienne...il a une sensibilité qui sait toucher les femmes

meyer a écrit:

okay
J'additionne la mienne à la tienne...il a une sensibilité qui sait toucher les femmes

Oui c'est exactement ça !
C'est inexplicable et c'est pour ça qu'on le lit avec passion

Et quelle passion....
il a peur de nos éloges...

Citation :

Le diplomate

Seule ce matin, saugrenue idée,
J'eu pour le petit déjeuner
L'envie subite de déguster (ou de me taper)
Un diplomate bien proportionné

Des désirs fous ça nous arrive
Souvent à des heures plus tardives
Mais quand cela vous prend
Il faut profiter de l'instant

Et trouver des solutions
Pour assouvir sa passion
Un peu tôt j'en ai conscience
Pour combler mon impatience

Me voilà toute excitée
A l'idée de le débusquer
A l'extase de le consommer
Et de n'en faire qu'une bouchée

Entre-nous très sincèrement
Je vous ai fait perdre du temps
Le diplomate je n'en rafole pas
Ma passion c'est le chocolat

Comme je vous comprends!

Il va de soi que le chocolat est meilleur...

amitiés québécoises,

André, épervier

Merci
Bises d'Alsace...
Stéphanie

Elle n'est plus là
Elle est ailleurs
Son coeur est froid
Elle n'a plus peur

Des coeurs étroits
De la douleur
Du manque de foi
Des beaux parleurs

Elle a aimé
Sans réticence
Elle a brulé
Son existence

S'est consummé
D'avoir aimé
D'avoir donné
Sans regretter

Un seul instant
Son coeur d'enfant
Elle n'est plus là
Et puis voilà...

simple et saisissant
bien ecrit

c'est gentil

Comment peut-on definir l'amour?
Est-ce le fruit d'une représentation de notre esprit, ou est-ce les conséquences d'une relation visuelle ou chimque???

Je crois bien qu'il ne se définit pas
C'est une alchimie je suppose qui ne s'explique pas
Sinon nous pourrions tomber amoureux sur commande et c'est loin d'être le cas ...
Ce ne sont donc pas des facteurs ni physiques ni même de caractères
La vérité est ailleurs
Plutôt une attraction de deux pôles