Les petits papiers de Miss Meyer

Rappel du premier message :

Murbach abbaye de mon coeur

Tu es si haute , majestueuse
Dans cette vallée silencieuse
Où l'on entend le chant du vent
Et les échos des vieux amants

Le poids des ans ne t'a point vieilli
Tu domines le village endormi
Réveillé par les cris d'enfants
Tu te dresses là éternellement

Mon abbaye que j'aime tant
Remplie d'histoires de tous tes gens
Tu es la doyenne et le présent
Toi la romane que je ressens

Tu es le calme que je respire
La paix intérieure qui m'inspire
Toi notre riche patrimoine
Abandonné par les vieux moines

Entre grandeur et décadence
Les joies les guerres les défaillances
Il ne reste qu'un petit bout de toi
Mais celui-là c'est ton coeur qui bat

Tu ne mérites pas l'ignorance
Toi qui était soleil en France
Je mettrais toute mon energie
Pour que tu sois à nouveau chérie

Toi nichée dans un si beau décor
Un paradis chargé de trésors
Il est temps que tu te réveilles
Et que tu brilles enfin au soleil

Citation :

Fantasme...

Je me brûlais
Je m'enfonçais
Mais je l'amais

Parfum d'amour
Envie d'un jour
Et de toujours

Ne cessera
Au fond de moi
Pour qui pourquoi?

Une illusion
Desillusions
Aliénation

Des sentiments
Si sobrement
Discrêtement

Stratagèmes
sont mes poèmes:
Anathème

Mes rêveries
S'estompent aussi
Quand j'en oublie

Mon fantasme
Mon orgasme:
Pléonasme....

D'un cri d'amour
Sans un retour
Au carrefour....

Un fantasme qui mérite
une grande attention.

amitiés,

André, épervier

Je l'entretiens simplement pour écrire....
Dans ma vie réelle je l'oublie car il était insensé et dangereux d'aimer un inconnu..côtoyé jadis sur le net...(la raison a repris le dessus) dont je ne connaissais pas grand chose...

Un fantasme qui me permet d'écrire...

Amitiés
Stéphanie

Il est difficile et quelques fois
de bonnes expériences de côtoyer
ce vécu en espérant toujours
de ne pas être déçu malheureusement.

amitiés,

André, épervier

Merci de vos mots chère Sylvie...

Je hais

Je hais ce monde
Aussi immonde
Qui nous inonde

Dois-je me plaindre?
Choisir de feindre?
Ou le repeindre?

Je hais ce monde
Chaque seconde
Douleur profonde

Les êtres humains
Parfois inhumains
Tenterons demain
D'unir leurs deux mains

Et de repeindre le monde
Avec des couleurs profondes
Pour changer leur commun destin
Et faire fleurir un monde (vraiment) bien

Ressemblance

S'il existait un être
Aussi bizarre que vous
Que vous pourriez connnaitre
Le distingueriez-vous?

S'il existait une âme soeur
Vivant les mêmes peurs
Et les mêmes folies
Seriez-vous surpris?

S'il existait un miroir
Ou le simple reflet
Serait les mémoires
D'un autre benêt...

Une simple projection
De votre imagination
Et vous avez fabriqué
Votre double préféré

Mais nous sommes tous unique
Fabrication authentique
Alors cet autre que vous
N'est qu'un rêve voyez-vous

Cet autre si illusoire
N'est vous qu'en mémoire
Car vous y vouliez croire
A ce double méritoire...

Amour d'adolescente

« Fermes les yeux
Doucement
Bienheureux
Comme un enfant

L'enfant a grandi
Il a tant mûri
Et c'est endormi
Dans mon lit »

Evidemment
Ce n'est qu'un rêve
D'un autre enfant
En tenue d'Eve

Car tu es parti
Si loin de moi
Et chaque nuit
Je pense à toi

Impatiemment
Aveuglément
J'attends le jour
De ton retour


Et sans détour
Passent les mois
Toi mon amour
Tu n'es pas là

Mais dans mon coeur
Brûle une flamme
Aride douleur
Qu'émeut mon âme

Loin de ta vie
Ne m'oublie pas
Car moi aussi
Je pense à toi

Tout doucement
Je vis ma vie
Comme un torrent
Au ralenti

Le temps s'écoule
Et je vieillis
Mon rêve s'éboule
Mais je survis

Loin de mes yeux
Si près du coeur
Sommes- nous deux
A Avoir peur?

De la distance
Qui nous sépare
De la constance
De nos espoirs

Seul le destin
Peut réunir
Les amours sains
Pour leur plaisir

Il le fera
Car toi et moi
On s'est juré
L'éternité

Même si la vie
Nous désunit
Nos coeurs épris
Seront amis

Ce que je veux
C'est ton bonheur
Te voir heureux
Quelque soit l'heure

Te voir aimé
Où que tu sois
Même oubliée
Je suis à toi

Conseil à Dame Justice

« Votre attention, je vous prie, Dame Justice,
Apprenez bien que pour vaincre tous les vices
Il ne faut guère combattre tous les hommes,
Mais très loyalement se battre pour l'Homme »

DETRESSE

Partir, quitter ses sombres rivages,
Très loin de ces hostiles visages
Tous ces vilains regards accusateurs
Dépourvus d'une once de douceur.

Va sur le sentir de la tendresse
Trouver une vie pleine de promesses
D'espérance de justice et d'amour
Dieu sera en toi jusqu'au dernier jour

Mon coeur gagné par la lassitude
Songe à emprunter la même route
Déjà habitée de solitude
Je vais soigner ma vie en déroute

Mourir en Dieu est notre seul destin
Au moment où il l'aura décidé
Vivre en croyant aux doux lendemains
En mettant nos vies entre ses deux mains

ELLE ET LUI


Elle et lui sont unis
Sans doute pour la vie
Chacun son métier
Pour pouvoir subsister

Pendant qu'elle compose
Très souvent il expose
Et quand il s'enrichit
Elle s'entraine aussi

Car pour tout donner
Il faut travailler
Des heures sans compter
Concevoir et imaginer

Tous deux ont du talent
Mais c'est évident
Quand on aime vraiment
Travailler prend du temps

Malgré la conjoncture
La saison recommence
Le contrat est une structure
Le travail une vraie chance

Pendant qu'il s'active
Derrière son piano
Elle est si combative
et garde le tempo

Du bout de ses doigts
Elle vous emmerveille
Généreux et adroit
Il vous rend la pareille

Travail rigueur précision
Quand arrive la fin de la saison
Et voilà que recommence
Le temps des différences...

Chacun son métier
Lui est cuisinier
Un traitement
Bien différent
Elle est pianiste
Donc une artiste....

DOLEANCES DES CITOYENS DU PAYS LAMBDA

Je suis une petite fille
Innocente et gentille
Insouciante de l'avenir
Entre chagrins et sourires

Vous possédez mon destin
Au creux de vos mains
Un pays en héritage
Quand j'aurais votre âge.

Je suis un agriculteur
Je travaille dur avec rigueur
Vous me traitez en assisté
Que mes heures ne peuvent combler

Car je n'ai pas le choix
Mon travail ne me suffit pas
A combien peut-on évaluer
Mon travail dans la dignité?

Je suis un modeste pêcheur
Très fier de mon dur labeur
Combien de temps vais-je résister
Avant que je ne cesse d'exister?

Je risque à chaque fois ma vie
Pour combler toutes vos envies
Entre outre le prix de l'énergie
Ma subsistance me pose souci

Je suis un simple étudiant
De la vie j'en suis conscient
Comment puis-je m'épanouir
Sans avenir à construire?

Je n'ai plus qu'un seul choix
Quitter cet obscure endroit
Et proposer mes compétences
Là-bas où règne la confiance

Je suis cuisiner- restaurateur
Passeur de traditions ou créateur
En quelque sorte un artiste
Sans figurer sur la liste.

Mon objectif : faire l'impossible
Mais tout n'est pas toujours possible
Entre contraintes et réglementations
Humainement aucune solution...

Je suis une mère célibataire
Assistée je dois me taire
Et ne trouve aucune possibilité
Pour réintégrer la société...

Loyer, nourriture,éducation
Pas moyen d'engager une action
Me permettant d'émerger
De la prison d'être assistée

Je suis un modeste professeur
Pour qui enseigner était un bonheur
Mais je porte un lourd fardeau
Les jeunes ne sont plus des cadeaux

Les problèmes vécus par leurs parents
Les rendent de plus en plus stressants;
Déprimé, opprimé,tantôt agressé
Je porte le poids de la société.

Je suis un des ces vieux ouvriers
Ma vie était simple, chronométrée
Mais depuis plus de réglementations
Vous avez précarisé ma situation

A quoi me servent les 35 heures
Si je vais perdre mon emploi
Lui garant de mon bonheur
Pour vous cela ne comptait pas...

Je suis chargé de la sécurité
Ma mission devient très compliquée
Le stress se mue en violences
Et les gens n'ont plus confiance

J'ai peur et je meurs d'effroi
Il y a tant de zones de non-droit
Mais sans lois pour m'assister
Comment puis-je encore travailler?

Je suis un homme politique
D'ordinaire si stratégique
Mais face à la réalité
Comment me positionner?


Dois-je révéler la vérité
Au risque de ne pas être élu
Ou-bien poursuivre les contre-vérités
Pour une conscience corrompue?

Je suis un rescapé de ce pays
Mais malgré moi, je m'enfuis
Car taxé plus que de raison
Vous n'avez respecté ma contribution

Artiste, financier ou patron
Pour nous vous avez de l'aversion?
Vous avez brisé notre motivation
D'être au service de la nation.

Je suis un immigré clandestin
A l'époque je vous arrangeais bien
N'étant pas dans les statistiques
Politiquement correct j'étais pratique

Au lieu de vous responsabiliser
Vous nous avez bien exploités
Pour un faux équilibre économique
Décisions pas très héroïques

Je suis une mère au foyer
L'avenir des enfants: ma priorité
Quand je vois ces délocalisations
Leur destin est plombé pour de bon.

Avec nos contraintes structurelles
C'est une pagaille sans pareille
Entreprises toutes délocalisées
Nos clients les ont accompagnés

Je suis un honnête citoyen
Mais aujourd'hui j'en suis certain
Que nos lois n'ont rien d'humain
A quoi sert d'être un homme bien

Vous nous demandez toujours
Du beurre au cul de la crèmière
Sans vous soucier un jour
De notre capacité à le faire

A force de constatation
Voyons l'état de dépression
D'un pays qui se noie
Avec des mauvais choix


De bas en haut de la pyramide
Menons des actions crédibles
De l'ouvrier à l'enseignant
Nous sommes tous interdépendants.

Citoyens du pays lambda
Brassés dans la même galère
Pour bâtir un pays prospère
Partagez le même combat

Dites sans tabous la vérité
Afin d'enrailler toute causalité
Et trouvez le changement
Qui nous propulse vers l'avant

Nos enfants ont tous le droit
D'hériter d'un pays sain
Nous n'avons plus le choix
Ne gâchons pas leurs lendemains

La seule et unique solution:
Unifier toute la nation
Chacun sa responsabilité
Dans le respect de la dignité

Portrait d'un homme politique

Je suis un politique
Un homme pragmatique
Ma grande passion
La communication

Parfois certains s'agitent
Et attendent mes répliques
Je suis médiatisé
C'est la célébrité

Moi les 35 heures
Ne me correspondent pas
Je fais un dur labeur
Souffle entre deux combats

Parfois je veux m'affirmer
Faire jaillir la vérité
Mais politiquement correct
Ta famille t'arrête net

J'ai aussi mes convictions
Dans mon coeur avec passion
Mais pour les dévoiler
Je dois devenir le premier

Affranchi du poids du parti
Je dirige et c'est ainsi
Après les élections
J'afficherai mes positions

J'optimiserai mes décisions
En fonction de la conjoncture
Aimer les hommes: ma nature
Je servirai toute la nation

Mon sexe quelle importance
Seule compte pour moi la France
Et l'avenir de nos enfants
La France oui mais en grand

Mon nom pour la postérité
Dans les livres d'histoire
Devenir un héros du passé
Plutôt qu'un élu désavoué

Si vous me prêtez la confiance
Je mettrais toute mon énergie
A faire refleurir la France
Et l'avenir dans vos familles


Le pouvoir dans vos mains
N'attendez pas demain
Votez dès aujourd'hui
Pour la démocratie

Après les élections
J'afficherai mes positions

euh.... ça craint cette rime!!!

je préfère quand les positions sont affichées avant les élections, histoire de ne pas (trop) me planter...

Ce n'est qu'un poème...

Détresse mais espoir, n'est-ce pas?

amitiés,

André,épervier

OUi bien sûr....

FIL DU RASOIR


Tu me pousses dans mes limites
Tout près de l'instant critique
En moi mes sens s'agitent
Tu m'ensorcelles c'est magique

J'aime tous tes baratins
Les seuls qui me plaisent bien
Fais bien attention mon chou
Si je craque ça vaut le coup

Tu n'es rien que tentation
Je n'ai aucune illusion
Quant à une proposition
Soulagement pour ma raison

Sinon je respecte l'ami
Mais le goût de l'nterdit
Me fait fantasmer plus fort
Je t'avoue j'ai tous les torts

De ne faire aucun effort
Pour te sortir de mon corps
Tu es le piment de ma vie
Tu m'inspires c'est réussi

Je suis toujours en danger
Quand je discute avec toi
Mon ceour n'est pas épargné
Ma plus douce torture c'est TOI

Quelle belle torture, n'est-ce pas?

L'avouer, c'est l'apprécier!

amitiés,

André,épervier

Ce fut une torture..jadis...aujourd'hui lointain souvenir...

PAGE

L'amour s'en va
Comme la feuille en novembre
L'amour s'en va
Que peut-on attendre?
Des chemins se séparent
A regret
La roue tourne
Nous ne nous retrouverons jamais
Le lecteur a tourné la page
Que me reste-il?
Ces doux souvenirs
Gravés à jamais
Un peu d'espoir
Que nul ne promet
Toutes ces belles histoires
Accrochées dans ma tête
Rangées dans le tiroir
Secret du poète
Tiroir de l'oubli
Ou mélancolie
Jamais ne se fermera
Mon coeur ne le voudrait pas
Des rêves envolés
D'un avenir achevé
Que me reste-il?


Des souvenirs
Des souvenirs
A jamais conservés.

Putza Putza puis travailler (== nettoyer en alsacien)
Sans cesse, toute la journée
Du matin jusqu'au soir
Et même au déjeuner
Si je broie du noir
Que je décide d'arrêter:
"Messieurs vous dis bonsoir
C'est à vous la corvée"

Au lieu d'être accrochés
A vos ordinateurs
De blaguer et négocier
Vous, beaux baratineurs
Je vous laisse balayer
Ranger et astiquer
Et je vais tout à l'heure
Prendre de vrais congés

RTT un jour
RTT pour toujours
Moi je décide de ne rien faire
A vous d'être solidaire
De mes élucubrations
Se lâcher ça a du bon
Mais je crains que par ici
Mon délire ne soit pas permis

Faut se retrousser les manches
Et rattraper la distance
Qui nous séparent aujourd'hui
Des autres démocraties
Mais d'après une bonne amie
Pour réussir dans la vie
Faut beaucoup d'obstination
Ou trouver le bon couillon....

MON OXYGENE

Il faut du temps
Pour dire je t'aime
Faire un enfant
Un phénomène

Mais quand tu viens
Tout s'éblouit
L'espoir revient
Tu es la vie

Tu es mon oxyène
Une part de mes gènes
Un p'tit bout de ma vie
Mes nuits mes insomnies

Il faut du temps
Pour voir grandir
Son seul enfant
Qui va partir

Il faut d'lamour
Pour conserver
Tout son humour
Face aux dangers



Tu es mon oxyène
Une part de mes gènes
Un grand bout de ma vie
D'amour à l'infini

Sans toi ma vie
N'a plus de sens
Belle folie
Fais moi confiance

Je t'ai donné
Toutes mes années
Et ton bonheur
Est ma douceur

Car

Ma bouffée d'oxygène
Est gravée dans mes gènes
A toi mon beau poème
Je veux te dire: je t'aime.

Que dire de plus!
J'aime cet oxygène à ravir!!!

amitiés,

André, épervier

Une page... des souvenirs...
Il reste notre mémoire évidemment
en autant que nos tiroirs secrets ne
se referment pas à clé.

amitiés,

André, épervier