TESTAMENT AUTOUR D'UNE ROSE

Sujet: * UN NOUVEAU JOUR * Jeu 24 Nov 2005 - 9:31

Rappel du premier message :

Un nouveau jour
Sur la Terre

Un nouveau jour
Le soleil s'est levé

Un nouveau jour
Sur le front des opprimés

Un nouveau jour
De souffrances

Un nouveau jour
De patience

Un nouveau jour
A ruminer en silence

Un nouveau jour
A prier, espèrer

Un nouveau jour
Pour tous ces peuples à genoux

Un nouveau jour
Courbés sous le poids des tyrans

Un nouveau jour
Pour rever de liberté

Un nouveau jour
Pour prendre les armes

Un nouveau jour
Pour renverser les dictateurs

Un nouveau jour
Pour faire la Révolution en couleurs

Un nouveau jour
Sur la Terre entière

Un nouveau jour
Où tous Frères libérés

Un nouveau jour
A espérer en Demain

Un nouveau jour
Pour changer le destin ...

VILENIE SANS VERGOGNE

Ils sont là avec leurs doigts crochus
A m'attendre dans l'ombre
Pour m'enchaîner aux délires de la vertu
Sous des portes cochères
Prisonnier d'un dieu inattendu
Qui attend tout de moi

Ils sont là me maudissant
L'espace d'un moment
Où la cruauté et le mystère
S'échappent de la réalité
A gros bouillons

Ils sont là me tenant par les pieds
M'entraînant dans des délires aveugles
Et des plaisirs sans fin
Je m'accroche encore mais je n'y crois plus
Mes pleurs jaillissent sous le vent des incuries
Et je meurs en silence.

Sujet: Re: TESTAMENT AUTOUR D'UNE ROSE Ven 14 Sep 2012 - 1:41

Tendresses matinales

TESTAMENT AUTOUR D'UNE ROSE - Page 4 Steuben-force-Quimp

C'était déjà l'aurore
Et le soleil de ses rayons ardents
Réchauffait nos deux corps
Comme il était beau et blanc

Son vit dressé au clair matin
Je le fixais de mes yeux lourds
Une main caressant sa peau de satin
D'un geste tendre et plein d'amour

Mes lèvres amoureusement posées
Sur les siennes se donnaient, agiles
Dans un savoureux et chaud baiser
Tandis que nous échangions caresses dactyles

Il était beau, mon bel adolescent
Ces cheveux longs en boucles ambrées
Et ses fines mains sur mon torse se posant
Tendrement sa tête sur mon épaule, se mit à rêver.

Sujet: Re: TESTAMENT AUTOUR D'UNE ROSE Dim 21 Oct 2012 - 11:17

FIN DE L'HISTOIRE

TESTAMENT AUTOUR D'UNE ROSE - Page 4 Photo512

C'est une dramatique histoire
Poussant les hommes au désespoir
Une aventure hors du temps
Qui les conduit aux portes du néant

Là-bas aux déserts de l'existence
Consumant à jamais leur innocence
Ils se prosternent au pied des idoles de pierre
Vendant leur âme pour un peu de lumière

Ils ont gravé leur destin en lettres de sang
Hypothéquant leur vie et celle de leurs enfants
Pour une once d'immortalité ils se sont vendus
Pleurons, mes frères, puisqu'ils sont perdus

L'humain en souffrance a pleuré sa mère
Il n'est plus que ruines sur la Terre
Attendant l'heure fatale d'être pendu.

Sujet: Re: TESTAMENT AUTOUR D'UNE ROSE Mar 23 Oct 2012 - 1:48

BIENVENUE EN ENFER

Ces mêmes personnages qui veulent jouir de la vie
Sans souffrir les conséquences
Ignorent de quoi sera fait leur existence
Entre un matin blême et un jour trop gris

Mais quel dilemme aveugle leur prend t-il
A ces imbéciles ?
Se prendraient-ils pour des des esthètes
Pour se croire ainsi à la fête ?

Mais non, par Dieu, ils souffrent leur propre mort
Celle de n'être rien, abandonnés à leur sort
Hautains, mondains, moins que rien
Ils filent tête baissée vers leur destin

Plus rien, dans ce lendemain, ne les retient
Ils se croient libres, ils se lâchent, croient-ils, enfin
Mais ils marchent, sans espoir de retour
Vers la fosse où ils reposeront pour toujours.

Sujet: Re: TESTAMENT AUTOUR D'UNE ROSE Mer 24 Oct 2012 - 1:41

LA HALTE PROVIDENTIELLE

Le plus dur est passé
C'était difficile, on y est arrivé
Mais mon cortex, en berne, chavire
Je n'ai plus qu'une envie : aller dormir

Ce soir, c'était moins une
Un peu plus et je manquais la lune
J'aurais tout donné, mon sang, ma sueur
Prêt à tout sacrifier, jusqu'à mon bonheur

Mais ce soir, c'est pour toi, ma mie
Que je t'offre en cadeau mille rubis
Pour qu'au prix d'un baiser
Tu m'accordes de vivre à tes côtés

J'ai assez couru, je suis fourbu
Sont finis les temps de l'ingénu
Mes sentiments pour toi sont sincères
Dans mon silence, sois ma lumière.

L'OMBRE D'UNE ROSE

L'ombre se lit sur ton visage
Jamais trop sage
A peine croisé-je ton regard
Que j'en perds la mémoire.

Je lis sur tes lèvres le bel amour
Qui nous unira pour toujours
Je lis dans tes yeux
Comme dans un livre de feu.

Et sur tes doigts longs et fins
Je pose tendrement mes mains
Je te regarde, je t'admire
Rien n'est plus beau que ton sourire.

Envole-toi avec moi vers les cieux
Unissons-nos rêves, soyons heureux
Pour vivre en pleine lumière
Toi et moi, fuyons la terre.

TEMPUS INTRA

Il ne sert à rien de courir sa vie
Et de se mettre au défi
Les fleurs, un jour, refleuriront
Sans hâte ni précipitation.

Si vous avez cru tout changer
Vous vous êtes fait bernés
Puisque l'horloge égrène ses heures
A sa convenance, sans chaleur.

Ce qui adviendra de chacun
Reste un mystère incertain
La vie parfois réserve des surprises
On crie, on pleure, on improvise.

Profitez au mieux de l'instant qui passe
Sans vous ronger à courir sur place
Sachez au mieux sourire au monde
Plutôt que laisser la peur vous morfondre.

FLAMME DE VENT

Souffle sur les braises du printemps
De ces bruits qui colorent la pensée
Comme une ronde elle égaiera nos tourments
Et nous poussera encore à rêver

Ce matin où je me lève
Et sur ses épaules un sourire frêle
Je pose à la fois sordide et mièvre
Mon baiser argenté sur ses joues de dentelle

Il m'importe de vivre loin de ses bras
C'est sa présence qui m'éclaire
M'écarter de ses draps
C'est me priver de lumière

Ce matin je raviverai le feu d'argent
Et sur sa peau un peu claire
Mon doigt de feu fera chanter son épiderme lancinant.

PRISON DE CHAIR

A ceux qui viennent me voir,
Je suis assis là
Sur cette chaise blanche
Dans cette grande chambre
Aux murs tous blancs
Cette lumière qui m'aveugle,
Je les vois,
Ils sont autour de moi
Et essaient de me parler
Je voudrais leur répondre
Je voudrais les toucher,
Mais mon corps s'y refuse.

Et d'avant en arrière
Je me balance,
Toute la journée
Je vais, je viens,
Déambulant dans cette chambre
Aux murs tout blancs.

D'une fenêtre a l'autre,
Je regarde sans voir,
Et parfois une femme habillée de blanc
Vient me ramener dans cette chambre,
En me disant de douces paroles
Que je ne comprends plus.

Tout ce que qu'on me dit
N'est pour moi qu'un borborygme
Incompréhensible,
Et je n'ai que la force à peine
D'écrire,
Ecrire juste assez pour exprimer
Ma souffrance et mon désarroi,
De cette maladie
Qui s'est emparé de moi,
Que les médecins nomment :

Alzheimer.

Je suis condamné,
Et viendra un jour où
Je ne pourrais même plus
Ecrire,
Un jour où mes mots ne se créeront
Plus dans mon cerveau.

Cette maladie qui m'a enlevé
La parole,
Réduit ma capacité d'action,
Elle achèvera de m'ôter la dernière
Parcelle de liberté
Qui me reste.

Et à jamais je serais prisonnier
Pour toujours dans cette
Horrible et sinistre

Prison de Chair.

FOL AMOUR

Je suis fou,
Fou d'amour
Pour toi, de ton corps
Franchement, je t'adore

Tu m'allumes, tu m'embrases,
En moi tu fais jaillir l'extase
Le feu consume mon âme
Je succombe à tes charmes

Je jette mon coeur à tes pieds
Je me laisse enchaîner
A tes désirs, esclave je demeure
Te plaire est mon seul bonheur

Pour toi, je redeviens un enfant
Malléable de sentiments,
Donne-moi céans ta main
Et aimons-nous sans lendemains.

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