TESTAMENT AUTOUR D'UNE ROSE

Cette nuit encore,
la nuit me portera conseil,
comme le dit le vieil adage,
cette nuit à nouveau
je m'endormirais et je partirais
pour le plus beau de tous les
voyages, je m'envolerais au pays
des songes, dans un univers
où il n'existe plus aucune frontière
ni aucun tabou, où la souffrance
est bannie,
Il y a la bas, dans les éthers profonds
de mes rêves,
des oiseaux bleus et des soleils en feu,
des lunes rouges et des arbres de verre,
il est un pays enchanté qui n'a de limites
que mon imagination sans limite aucune ;
Cette nuit quand mon corps
dans ce lit froid demeurera
comme un poids mort,
mon esprit se meuvera avec facilité,
oubliant la lourdeur de mes os, de mes muscles
de mon squelette, je serais alors plus léger
qu'une plume, plus éclatant de lumière
qu'une étoile,
cette nuit je vivrais encore des aventures
qui sortent de l'ordinaire,
de cette réalité terrestre quotidienne,
Cette nuit je serais ce que je désire etre,
faisant tomber les masques et les artifices,
Car de tout temps la nuit
est le domaine des conteurs, chanteurs et poetes,
de ceux qui depuis longtemps
ont compris l'importance de rever,
que l'important n'est pas cette enveloppe,
cette coquille de chair qui sert de véhicule,
mais l'âme qui se meut et s'agite,
et qui attend la nuit pour s'évader
où le temps semble s'être arreté
Pour faire place à l'Eternité ...

Je voudrais, parfois, vivre libre.

Vivre heureux sans me soucier de rien.
Partir sur les routes de France et par les chemin,
Sans ne penser à rien.

Oublier ce monde qui n'est rien qu'une prison,
Enchaînés et liés à un même destin,
Nous sommes contraints par l'existence
De demeurer ici, attachés à nos contingences.

Il ne reste que les mots et la plume;
Pour s'envoler d'une bafouille ou d'une rime,
Rien de tel pour s'évader,
Il nous reste les mots pour cracher notre révolte

Heureusement, la poésie est libre.

C'est beau et c'est si vrai

Parle d'amour, de joie,
Aux yeux qui brillent d'innocence,
Une petite pierre jetée dans un océan,

Un océan de solitude, de lassitude,
C'est tout un boulversement
D'avoir un enfant;

Le plaisir de devenir père,
Un plaisir qui m'est refusé ...

Sois sage à ton heure
Et n'attends rien de la vie,
Qu'elle ne t'a pas déjà apporté

Naître fut un plus grand cadeau,
Le fait d'être sur terre, ici présent,

Est déjà un miracle en soi.

J'ai claqué mon slip
Avant de glisser dans le caniveau,
Tout en matant mon clip
J'ai pas vu le poteau;

Et deux jours d'arrêt
Dans un grand lit froid,
A jouer de la veuve poignet
Tout en pensant à toi.

Celui-ci est bien . Original .

Et il ne mange pas de pain

Le Rêveur impénitent

Je ne suis pas fait pour ce monde
Ni pour cette vie que je trouve moribonde,
Et je suis cloué au sol, mes ailes sont plombées,
Mais je rêve, chaque instant, de pouvoir m'envoler;

Rêver, c'est un devoir, mieux une nécessité,
Mon esprit, fécond, reste toujours avide de curiosité,
Et j'aimerais colorer en bleu les pages noires de l'existence
Pour mieux donner à cette vie absurde, un sens;

Par le poésie et les mots, je m'élève loin
Et haut, je quitte la réalité par tous les chemins,
J'ai besoin, un instant, de me retrouver
Ailleurs, sous d'autres cieux, loin de cette éternité;

Cette vie m'exaspère, j'ai peur des lendemains,
Le quotidien m'ennuie, rien ne suffit à apaiser ma curiosité,
Je suis nu, sourd et aveugle, à deux pas du ravin.

'car pas de calins sur ce forum '

L'éternel questionnement, de comprendre
sa vie, d'accepter ou de refuser l'intolérable.
Un bel exposé!

amitiés,

André, épervier

II nous reste une vie,
malgré le temps qui court.

II nous reste une vie,
pour bien remplir nos jours.

II nous reste une vie,
quelque soit le parcours.

Il nous reste une vie,
pour aller vers l'amour.

Un écrit tout simple mais si beau...
De la douceur et de l'espoir dans ce monde de sauvage!!!
Enfin...

Et que dire des damnés,
oubliés par l'histoire
condamnés à survivre,
errer à jamais
dans les limbes de l'oubli ?

La vie les a chassé
hors des murs de ce monde,
paradis qui se prolonge,
devient enfer hors du temps.

Hors de l'onde,
hors de l'horloge.

Tic, tac... tic... tac...

C'est le pas de la Grande Faucheuse
qui s'avance à grands pas,
et tous de feindre sa présence
concentrés sur le présent,
se croyant immortels.

Ils furent chassés, expatriés,
ils ont vendu leur âme
pour quelques piastres d'argent,
Ils n'ont plus rien pour se racheter
que leur vie à vendre

Et la Mort est bonne cliente.

Tic...tac... tic, c'est l'horloge qui sonne,
Elle sonne ton heure.

C'est l'heure.

Pardonnez nos erreurs
Souffrez notre malheur
Nous ne sommes que des humains
En quête d'un espoir incertain;

Nous marchons un chemin plein d'ornières
A la poursuite de la vérité et de la lumière
Nous pensons tout savoir
Mais nous ne faisons qu'avancer dans le noir;

Nous sommes mortels
Créatures de l'Éternel
Nous avons été façonnés d'argile
Matière putrescible et fragile;

Il n'y a pas d'autre issue
Que notre fuite éperdue
Pour oublier le temps
Et son impitoyable châtiment.

C'est un jardin du Pays de Galles, près de Llanarthney dans le comté de Sir Gaerfyrddin.

Le printemps toujours obsède nos cœurs,
nous pensons vivre pour l'éternité
le bonheur sans souffrances ni douleurs
mais pour grandir une fleur a besoin de chaleur.

Il y a tant d'âmes esseulées sur terre,
qui se croient perdues pour toujours
pourtant nul n'est isolé sur ce bout de pierre
et chacun a droit au grand amour.

Une fleur se cultive, elle s'abandonne
entre les mains du jardinier elle s'épanouit;
il suffit que la terre soit bonne
pour qu'elle puisse permettre la vie.

A chacun de trouver le jardinier
celui qui saura planter les graines d'espoir
pour redonner confiance et liberté
et chasser à jamais les idées noires.

Qu'en est-il de ces voiles sur l'horizon ?
Partent-elles vers d'autres mondes
ou reviennent-elles de leurs courses lointaines ?

C'est là tout le mystère de la mer
que de laisser planer l'imagination
seuls, les marins connaissent les secrets
qui font tant rêver ceux qui restent au port.

On aimerait embarquer, fuir ces terres de misères,
partir au bout du monde, trouver la lumière,
l'espérance et un nouveau havre de paix
pour s'épanouir et changer de vie.

Adieu au monde ou simple au revoir,
peu importe
partir c'est bien souvent renaitre,
changer, se transformer,
telle la chrysalide devenant papillon.

Les chansons pourries de mon adolescence
font encore frissonner ma mémoire
elles ont marqué mon existence
à ces moments où je broyais du noir.

Je n'étais encore qu'un jeune garçon
et je n'avais pas grande expérience
devant moi s'ouvrait un vaste horizon
mais j'étais encore pétri d'innocence.

Je me prenais pour Rimbaud
et je chantais l'amour aux filles
mais je n'étais finalement qu'un zéro
dont les vers ne valaient pas une peccadille.

Pourtant, j'aimerais revivre de tels instants
sans vouloir remonter le temps,
juste encore pouvoir imaginer
qu'il est possible de vivre jeune pour l'éternité.

A toi qui espère et qui m'attends,
que je n'ai jamais vu encore
mais dont j'entends le nom dans le vent,
je braverais les ombres de la mort

Pour te chercher et te ravir
Pour t'arracher au cercle des passions
Je saurais t'aimer et te chérir
Et t'emmener plus loin que l'horizon.

Il n'est pas d'autre femme que toi
Tu es celle que j'espère,
Sans toi je ne suis que poussière,
Sans toi je suis un homme aux abois.

Es-tu blonde ou rousse, je m'en fiche
du moment que tu m'aimes
Que tu sois pauvre, que tu sois riche,
l'important c'est que tu sois toi-même.

Cala Luna, comme enchantée par les fées,
Je suis sous le charme de ses flots azurés.

Cap du bout du monde
bien loin de tant de détresses immondes,
Là-bas mettre les voiles et oublier
pour un temps les souffrances de l'humanité.

Se retrouver un homme enfin
loin des orgies, du grand festin,
retrouver le sens de l'existence
renouer avec son innocence.

Cala Luna, golfo di Orosei e del Gennargentu,

Tu résonnes dans mon âme comme une mélodie à mon coeur
et tu fais mon bonheur
je voudrais tant rester
dans tes bras pour l'éternité.

Du haut de ta tour de verre
tu brasses des affaires,
tu détiens le pouvoir, jeune trader.

Tu as de l'argent, tu en es fier,
et tu montres ta Porsche à tes amis,
fier d'avoir réussi dans la vie.

Mais le soir, dans ton grand lit,
tu es seul et tu ressens un vide
et tu n'en finis pas de sécher tes yeux humides.

Tu as l'argent, tu as le pouvoir,
mais tu as le cœur au désespoir
de n'avoir personne pour t'aimer.

Pourriez-vous combattre le feu et la glace
Sans laisser jamais aucune trace ?
Pourriez-vous affronter le feu
Sans jamais détourner les yeux ?

Et si l'on se posait ces questions
Plutôt que d'ignorer notre situation
Cela nous permettrait de vivre sain
En parfaite harmonie avec notre destin.

Soyez assuré de votre santé
Et ne négligez pas votre humanité
Elle est la source de votre vie
Et votre remède contre l'ennui.

Méditez ce qu'il vous plaira
A vous de trouver votre loi
Pour vous gouverner en douceur
C'est le secret du vrai bonheur.

Elle se trouvait allongée nue
Sans une once de vertu
Et sur son corps je glissais mes doigts
Jusqu'à son bas-ventre qui me laissait coi,

Je la trouvais belle, son corps de vierge
Et ses petits seins aussi fermes qu'un cierge
Ses yeux bridés qui brillaient de malice
Où j'y lisais la tigresse pleine de vices,

Et mon membre dressé aussitôt entre ses mains
Elle le cajola tant et si bien
Qu'il cracha son jus abondamment
Ce qui la fit rire de toutes ses dents,

Moi j'étais bien j'étais heureux
Je me sentais aussi puissant qu'un dieu
Entre les mains d'une nymphe d'orient
J'étais aussi excité qu'un enfant.

M'sieur le Procureur comprenez ma douleur
J'avais une femme ce n'était qu'une chienne
Elle me donnait pourtant beaucoup de bonheur
Je l'ai pourtant accroché au bout d'une chaine;

Elle a finit par me faire chier
Je ne pouvais plus la supporter
Tellement elle devenait immonde
A déblatérer sur tout le monde;

Je l'ai prise et je lui ai collé une balle
En pleine tempe net et sans bavures
J'ai ensuite mis son cadavre dans une malle
Et j'ai balancé le tout aux ordures;

Et depuis ce jour je m'emmerde férocement
Il n'y a plus personne pour venir me sucer
Et je me finis seul en tête à tête avec mon gland
Comme un c*n dans mes chiottes dorées.