OTHELLO Littérature, écriture et culture |
|
| Les Carnets de JC Blondel | |
| | |
Auteur | Message |
---|
jc-blondel Othelliste
Nombre de messages : 214 Date d'inscription : 12/03/2008
| Sujet: pour nous deux sans orage(couronne de sonnet) Mer 25 Fév 2009 - 23:05 | |
| Rappel du premier message :
Couronne de sonnets
a) Quand reviennent le soir b) Dans nos jeux c) Un monde sans faiblesse d) A fond dans l’allégresse
e) Au placard de l’ennui f) Loin du repaire noir g) Pour jouir de ce temps h) Nous irons nous baigner
i) De ces mets défendus j) La couse sauvage k) Au gré des océans
l) Dans le souffle des vents m) Pour vivre cet amour n) Ces instants de caresse
Pour nous deux sans orage
QUAND REVIENNENT LE SOIR
Quand reviennent le soir ces instants de caresse Nos corps au fond du lit s’abreuvent de désir En se désaltérant aux sources du plaisir Pour forger notre amour aux feux de la tendresse.
Ainsi nous filerons sans aucune promesse Sur les chemins secrets où mène l’avenir En laissant de coté cet affreux souvenir Qui noircit nos matins des tons de la tristesse.
Nous irons parcourir la mer et l’océan Naviguant sans répit à la force du vent Pour cacher ce trésor dans une île lointaine.
A l’abri des regards nous vivrons sans souci Dans un monde pour nous à la douceur sereine Je trouve pour nos jeux le nouveau, l’inédit. DANS NOS JEUX
Je trouve pour nos jeux le nouveau, l’inédit En froissant de mes doigts les plis de ta dentelle Pour découvrir ta peau de jeune demoiselle Offerte à mon regard dans le noir de la nuit.
Je goutte les saveurs des rêves d’infini Sous la flamme dansante au bout de la chandelle J’allume sur ton sein la petite étincelle Qui fait de nos ébats, un rempart à l’ennui.
Je laisserai ma main de sa fine écriture Raconter aux lecteurs notre belle aventure Dans l’antre d’un roman où cet amour survit.
Je poursuis chaque jour cette course sauvage En faisant sur ton corps ce merveilleux voyage En surfant sur les bords discrets de l’interdit.
UN MONDE SANS FAIBLESSE
En surfant sur les bords discrets de l’interdit Nos élans d’amoureux y feront un passage En donnant au plaisir la fantastique image Quand s’écroulent les corps dans le centre du lit.
Au soleil du printemps le désir reverdit Devenant conquérant, partant à l’abordage Des douceurs des appas cachés sous le corsage De la dame qui vient pour s’offrir vers minuit.
La beauté de l’instant nous parait merveilleuse, Chez l’adulte, les jeux sont d’une humeur joyeuse Quand les ébats charmeurs nous remplissent d’espoir.
A l’aube nous aurons ces moments de paresse Après s’être jeté dans les splendeurs du noir Nous ferons de l’amour, un monde sans faiblesse.
A FOND DANS L’ALLEGRESSE
Nous ferons de l’amour un monde sans faiblesse Hissant son pavillon sur le mat d’un bateau Pour montrer que parfois derrière le rideau Il existe un pays qui se nomme tendresse.
Nos corps à corps seront sans aucune finesse Sur la couche dorée où le rivage est beau Quand je glisse mes doigts sur la peau de ton dos Avant de m’arrêter sur le bord de ta fesse.
Nous partageons la nuit ces intenses moments Où nos rêves seront à l’abri des tourments D’un passé de rancœurs qui parfois nous oppresse.
Au festin du plaisir nous sommes invités A déguster sans fin ces desserts annoncés Pour vivre de désir à fond dans l’allégresse.
AU PLACARD DE L’ENNUI
Pour vivre de désir à fond dans l’allégresse Nous bâtirons le toit de la belle maison En trouvant le chemin tout droit vers l’horizon Où les enfants vivront malgré le temps qui presse.
Nous aurons des bonheurs plein de délicatesse Pour aimer sans regret qu’importe la saison Nous ferons un château paré de ton blason Qui sera le palais de ma douce princesse.
Dans un monde inconnu je deviendrai le roi D’un royaume secret où le désir est loi Avec pour seul décret celui de la confiance.
En voguant de concert sans jamais de non dit Les querelles seront oubliées en silence Loin du repaire noir au placard de l’ennui.
LOIN DU REPAIRE NOIR
Loin du repaire noir du placard de l’ennui Nous aurons des soleils éclatants de brillance Pour allumer le temps au delà du silence En offrant à l’amour un asile, un abri.
Les duels d’amoureux sur les rings du lit Façonnent le bonheur sans nulle discordance En goutant chaque instant de la seule présence De cet être chéri par ce cœur attendri.
Nocturne voyageur sur la plage éphémère Du rivage doré du peuple de Cythère Où tout a des odeurs, des senteurs d’infini.
Le hasard du voyage au-delà de l’errance Nous sommes de l’amour un beau couple en partance Pour jouir de temps qu’on appelle la nuit.
POUR JOUIR DE CE TEMPS
Pour jouir de temps qu’on appelle la nuit Sur le fil noir tendu sur le toit de ta couche Quand je viens déposer un baiser sur ta bouche Doucement quand le soir s’invite dans ton lit.
J’avance mes deux mains sur ton corps qui frémi Des qu’un ongle distrait tout simplement te touche Mais devant ta beauté j’ai le regard qui louche Sur ton superbe sein au galbe rebondi.
Voyageant sur ta peau jusqu’aux lueurs de l’aube Et même si mon cœur quelquefois maraude Sur les étroits chemins du rêve dépassé.
En venant dans tes draps ma charmante duchesse Pour toucher de mes doigts ce bout d’éternité Nous irons nous baigner sur des rives paresse. NOUS IRONS NOUS BAIGNER
Nous irons nous baigner sur des rives paresse Sous un ciel bourgeonnant de gros nuages blancs Où parfois un rayon vient caresser nos flancs En brunissant ta peau de superbe déesse.
Dans le cours de nos nuits toi, ma belle prêtresse Tu m’invites souvent à m’asseoir sur des bancs Où nous échangerons tous nos baisers brulants Quand le désir nous plonge dans son ivresse.
Nous bâtissons pour nous à l’abri des regards Un petit nid douillet caché dans les brouillards Où notre amour grandi sans autres différences.
Dans l’église d’un lit loin des sous entendus Pour faire cet autel pour unir nos enfances Nous avons visité tous les chemins perdus.
DE CES METS DEFENDUS
Nous avons visité tous les chemins perdus En faisant chaque soir de folles promenades Sur les remparts flétris de viles débandades Quand l’amour se sortait de ses sentiers battus.
Nous avons déchiffré des refrains inconnus Pour faire des chansons de nos douces ballades Nous sommes désormais de tendres camarades Luttant dans des combats à peine résolus.
A l’aube, le matin quand la cloche résonne Au clocher du beffroi lorsque l’orage tonne Nos corps ensommeillés se parent de vertus.
La tendresse rodant telle une ensorceleuse Se raccroche aux lambeaux de cette nuit joyeuse Pour gouter dans l’instant tous ces mets défendus.
DANS LA COURSE SAUVAGE
Pour gouter dans l’instant tous les mets défendus Ils attirent nos pas sur la rive adultère Nous promettant souvent des moments de galère Dans le satin froissé de désirs malvenus.
Apres avoir vogué vers des cœurs ingénus Pour égayer la nuit qui paraissait austère Dans son monde incongru balloté sans mystère Où les astres du soir tout à coup se sont tus.
En vieil adorateur des jupons en dentelle Je vis tous mes émois sur un bout de ficelle Pour ne garder plus tard qu’un vague souvenir.
En nous, nous conservons l’esquisse d’une image D’un passé qui permet de vivre un avenir Sans jamais nous lancer dans la course sauvage.
AU GRE DES OCEANS
Sans jamais nous lancer dans la course sauvage Quand un tendre regard poussera notre main A découvrir l’endroit où se cache le sein En poussant le bouton qui ferme le corsage.
Nous nous abandonnons à l’amour de passage Qui reste dans ton lit jusqu’au prochain matin Avant de repartir pour un autre festin Car elle en veut beaucoup et même d’avantage.
Tu te retrouves là, plus rien pour t’émouvoir Sur le grand fil du temps espérant pour le soir Un corps à dénudé pour de folles ripailles.
Dans le gouffre nacré que fabriquent les ans Pour pouvoir nous offrir de divines batailles Nous allons voyager au gré des océans.
DANS LE SOUFFLE DES VENTS
Nous allons voyager au gré des océans Cherchant un paradis sur une île lointaine Un asile doré pour ma belle sirène Abrité des tourments et des vieux ouragans.
Nous nous amuserons de ces jeux innocents Enjolivant le temps qui fait la quarantaine Nous nous abreuverons aux eaux de la fontaine Qui dévalent là-bas sur l’onde des torrents.
Nous écrirons les mots qui feront notre histoire En les rangeant au chaud, au fond de la mémoire Pour les remémorer à nos jours vieillissants. En hissant sur le mat notre drapeau de toile Nous suivrons le chemin que trace notre étoile Bataillant chaque jour dans le souffle des vents.
POUR VIVRE CET AMOUR
Bataillant chaque jour dans le souffle des vents Pour vivre de bonheur sans nulle déchirure Quand le zéphyr revient pour gonfler la voilure Il vient nous emporter au travers des continents.
A force de rêver à ces appas charmants Vous franchirez le pas pour tenter l’aventure Rien qu’un soir seulement dans cette dictature Qu’imposent tous les corps dans les ébats d’amants.
Avant de repartir vers cet imaginaire J’emprunte chaque nuit cette route éphémère Où les songes parfois sont trop vite assombris.
Dans le décor sucré du rêve de passage Voila cet univers où tout sera permis Pour vivre cet amour, pour nous deux, sans orage.
CES INSTANTS DE CARESSE
Pour vivre cet amour, pour nous deux, sans orage En ajoutant des jours au total de nos nuits Au palis du désir à l’abri des ennuis Nos cœurs seront les rois d’un royaume bien sage.
La douceur de nos peaux dans un tendre partage Se cherche dans nos lits où nos corps endormis Voyagent sans façon dans des mondes bénis En oubliant un peu tous les méfaits de l’âge.
Et nous écouterons l’aubade des matins Dansant main dans la main sur de joyeux refrains Echangeant sans remords des gestes de tendresse.
En écrivant les mots qui feront mes sonnets J’attends de l’avenir des hommages sucrés Quand reviennent le soir ces instants de caresse.
POUR NOUS DEUX, SANS ORAGE
Quand reviennent le soir ces instants de caresse Je trouve pour nos jeux le nouveau, l’inédit En surfant sur les bords discrets de l’interdit Nous ferons de l’amour, un monde sans faiblesse.
Pour vivre de désir à fond dans l’allégresse Loin du repaire noir au placard de l’ennui Pour jouir de temps qu’on appelle la nuit Nous irons nous baigner sur des rives paresse.
Nous avons visité tous les chemins perdus Pour gouter dans l’instant tous ces mets défendus Sans jamais nous lancer dans la course sauvage.
Nous allons voyager au gré des océans Bataillant chaque jour dans le souffle des vents Pour vivre cet amour, pour nous deux, sans orage.
jc blondel | |
| | |
Auteur | Message |
---|
jc-blondel Othelliste
Nombre de messages : 214 Date d'inscription : 12/03/2008
| Sujet: ils s'amusent les mots Lun 26 Mai 2014 - 17:55 | |
| [size=32]ILS S’AMUSENT LES MOTS[/size] Les mots ont décidé ce soir de s’amuser Sur l’étrange planète où règne l’écriture Dans le palais des arts ils vivent d’aventure Sur un tapis de vers sans rien se refuser. Sur l’onde d’un sonnet, ils s’en vont diffuser Le refrain d’un rondeau sans aucune censure Le verbe le sait bien la rime a la peau dure Pour finir la chanson qu’il faudra composer. Sur la plaine de jeux qu’est un vieux dictionnaire Ils servent un gamin dans son abécédaire Pour faire de sa vie un superbe roman. Ils viennent s’ajouter sur un peu de musique Pour rendre cet instant magique et magnifique
Quand la voix d’un enfant l’emporte en chantonnant.
jc blondel | |
| | | jc-blondel Othelliste
Nombre de messages : 214 Date d'inscription : 12/03/2008
| Sujet: au fond d'un triage Ven 24 Oct 2014 - 17:01 | |
| AU FOND D’UN TRIAGE (Terminus plaque G)
Nous sommes là, rangés dans le fond d’un triage Attendant le moment d’être un jour ferraillés Ici, nous terminons notre ultime voyage Seuls et abandonnés sur ces deux rails rouillés.
Ils nous ont ramenés dans un dernier convoi Nous somme là, rangés dans le fond d’un triage Nous subissons le temps qui nous dicte sa loi En nous laissant dormir sur un bout de garage.
Tout au long des saisons, face à ce lent carnage Le bois qui se pourrit, la rouille des tampons Nous sommes là, rangés dans le fond d’un triage Guettant amèrement la chute des boulons.
Notre travail était avant tout le transport Nous avons circulé, on nous met au chômage. En nous laissant pleurer sur notre propre sort Nous sommes là, rangés dans le fond d’un triage.
jc blondel | |
| | | jc-blondel Othelliste
Nombre de messages : 214 Date d'inscription : 12/03/2008
| Sujet: le vaisseau maudit Ven 24 Oct 2014 - 17:02 | |
| [size=32]LE VAISSEAU MAUDIT[/size] La mer a déposé son blanc manteau d’écume Sur le sable bruni par un bateau détruit Qui déversa d’un coup ses tonnes de bitume, Les restes désossés de ce vaisseau maudit Jeté sur un rocher sous un ciel gris de brume. Tout seul, il arriva du fin fond de la nuit Bousculé par le vent sur la côte bretonne Laissant sa cargaison s’échapper sans un bruit Dans un monde ébahi qui pleure et qui s’étonne. Les traces du progrès ont terni l’océan Pour un peu de profit le dollar déraisonne En quittant la nature à son sale tourment. L’automne est devenu saison de l’amertume Où le noir est resté la couleur du moment Sur l’étrange tableau que l’essence parfume.
jc blondel | |
| | | jc-blondel Othelliste
Nombre de messages : 214 Date d'inscription : 12/03/2008
| Sujet: sur le blanc d'une page Ven 7 Nov 2014 - 17:44 | |
| [size=32]SUR LE BLANC D’UNE PAGE[/size] Ma plume a navigué sur le blanc de la page Pour écrire un couplet Les vers d’une chanson, les rimes d’un sonnet Dans un charmant voyage. J’ai donc apprivoisé cette muse sauvage Qui vivait en secret J’ai bousculé parfois ses émois à regret Pour finir mon ouvrage. J’ai du le soir venu me montrer indiscret Pour avoir son partage Lui donnant un refrain la nuit à chantonner. En écrivant ces mots je dessine une image A l’amour dévoilé
A la belle d’un jour à qui je rends hommage.
jc blondel | |
| | | jc-blondel Othelliste
Nombre de messages : 214 Date d'inscription : 12/03/2008
| Sujet: ce merveilleux sourire Ven 7 Nov 2014 - 17:45 | |
| [size=32]CE MERVEILLEUX SOURIRE[/size] Un gamin s’amusait sur le bord d’un ruisseau A faire sur le sol des étranges dessins. D’un vieux morceau de bois il faisait un radeau Qui portait sur son dos ses rêves enfantins. Il a suivi des yeux le périlleux voyage De ce petit bateau courant vers la rivière Cet esquif ridicule emportant son message A travers le pays dans sa folle croisière. Le gamin a rêvé sur son coin de lavoir En regardant partir ce tout petit navire Lequel sut accrocher en l’espace d’un soir Au visage d’enfant ce merveilleux sourire. jc blondel | |
| | | jc-blondel Othelliste
Nombre de messages : 214 Date d'inscription : 12/03/2008
| Sujet: les mots de mon histoire Mer 19 Nov 2014 - 16:56 | |
| [size=32]LES MOTS DE MON HISTOIRE[/size] A l’encre j’écrirai les mots de mon histoire De mes rêves d’enfant à mes espoirs d’amant, De mes routes d’hier à celle du présent En traversant les ans, j’ai rempli mon grimoire. Longtemps j’ai suivi, dans sa course le vent, A l’encre j’écrirai les mots de mon histoire Lassé de l’important, jouant sur l’illusoire J’ai gouté le plaisir pour tuer le tourment. Pour un regard, j’ai fait un beau soir un serment, Tout en sachant déjà qu’il serait provisoire A l’encre j’écrirai les mots de mon histoire En me laissant porter par la brise d’autan. Dans le palais du temps quand revient la nuit noire Je retrouve en secret mon cœur d’adolescent Dans le grand livre ouvert des souvenirs d’antant A l’encre j’écrirai les mots de mon histoire.
jc blondel | |
| | | jc-blondel Othelliste
Nombre de messages : 214 Date d'inscription : 12/03/2008
| Sujet: un bruit comme un murmure Mer 19 Nov 2014 - 16:57 | |
| [size=32]UN BRUIT COMME UN MURMURE[/size] Sur la plage j’entends un bruit comme un murmure C’est le souffle du vent Il vient me raconter par delà l’océan Sa nouvelle aventure. Il a traversé le temps, les saisons, la nature Sous un nuage blanc Il a caressé la peau des amants sur un banc En cachant sa blessure. Il bouscule parfois par son tempérament Un morceau de toiture Le linge de maison, la jupe d’une enfant. Il chahute parfois sans aucune mesure Un village dormant Avant de s’engouffrer dans la moindre ouverture.
jc blondel | |
| | | jc-blondel Othelliste
Nombre de messages : 214 Date d'inscription : 12/03/2008
| Sujet: mes mots Lun 29 Déc 2014 - 17:35 | |
| [size=32]MES MOTS[/size] Mes mots seront le seul bagage Que j’emporte chaque matin Je pars à dos d’alexandrin Lorsque dans la nuit je voyage. Ils me mènent sur le chemin En faisant courir mon message. Mes mots, Ils sont présents dans mon refrain Dans un poème de passage Ils sont ancrés dans mon destin Restant mon unique héritage
Mes mots.
jc blondel | |
| | | jc-blondel Othelliste
Nombre de messages : 214 Date d'inscription : 12/03/2008
| Sujet: le charognard Lun 29 Déc 2014 - 17:36 | |
| [size=32]LE CHAROGNARD[/size] Il est triste mon nom, je suis le charognard, Dans ton ciel tout là-haut, je survole la plaine Volant au fil du vent je surgis du brouillard Pour trouver mon repas quand la faim se déchaine. Au coucher du soleil, en dessous des nuages Il est triste mon nom, je suis le charognard Qu’importe la saison, sous l’éclair des orages Je trouve ma pitance en suivant un renard. Les charognes seront mon souper sur le tard Lorsque mon estomac pleurera la famine Il est triste mon nom je suis le charognard Un vieux vautour errant perdu dans sa routine. J’habite le désert, un univers sordide Je plane dans la nuit, je dine par hasard Assis sur le rocher où mon ombre est morbide,
Il est triste mon nom je suis le charognard.
jc blondel | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Les Carnets de JC Blondel | |
| |
| | | | Les Carnets de JC Blondel | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|