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 Les Carnets de JC Blondel

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jc-blondel
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MessageSujet: pour nous deux sans orage(couronne de sonnet)   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeMer 25 Fév 2009 - 23:05

Rappel du premier message :

Couronne de sonnets

a) Quand reviennent le soir
b) Dans nos jeux
c) Un monde sans faiblesse
d) A fond dans l’allégresse

e) Au placard de l’ennui
f) Loin du repaire noir
g) Pour jouir de ce temps
h) Nous irons nous baigner

i) De ces mets défendus
j) La couse sauvage
k) Au gré des océans

l) Dans le souffle des vents
m) Pour vivre cet amour
n) Ces instants de caresse



Pour nous deux sans orage


QUAND REVIENNENT LE SOIR


Quand reviennent le soir ces instants de caresse
Nos corps au fond du lit s’abreuvent de désir
En se désaltérant aux sources du plaisir
Pour forger notre amour aux feux de la tendresse.

Ainsi nous filerons sans aucune promesse
Sur les chemins secrets où mène l’avenir
En laissant de coté cet affreux souvenir
Qui noircit nos matins des tons de la tristesse.

Nous irons parcourir la mer et l’océan
Naviguant sans répit à la force du vent
Pour cacher ce trésor dans une île lointaine.

A l’abri des regards nous vivrons sans souci
Dans un monde pour nous à la douceur sereine
Je trouve pour nos jeux le nouveau, l’inédit.

DANS NOS JEUX


Je trouve pour nos jeux le nouveau, l’inédit
En froissant de mes doigts les plis de ta dentelle
Pour découvrir ta peau de jeune demoiselle
Offerte à mon regard dans le noir de la nuit.

Je goutte les saveurs des rêves d’infini
Sous la flamme dansante au bout de la chandelle
J’allume sur ton sein la petite étincelle
Qui fait de nos ébats, un rempart à l’ennui.

Je laisserai ma main de sa fine écriture
Raconter aux lecteurs notre belle aventure
Dans l’antre d’un roman où cet amour survit.

Je poursuis chaque jour cette course sauvage
En faisant sur ton corps ce merveilleux voyage
En surfant sur les bords discrets de l’interdit.


UN MONDE SANS FAIBLESSE


En surfant sur les bords discrets de l’interdit
Nos élans d’amoureux y feront un passage
En donnant au plaisir la fantastique image
Quand s’écroulent les corps dans le centre du lit.

Au soleil du printemps le désir reverdit
Devenant conquérant, partant à l’abordage
Des douceurs des appas cachés sous le corsage
De la dame qui vient pour s’offrir vers minuit.

La beauté de l’instant nous parait merveilleuse,
Chez l’adulte, les jeux sont d’une humeur joyeuse
Quand les ébats charmeurs nous remplissent d’espoir.

A l’aube nous aurons ces moments de paresse
Après s’être jeté dans les splendeurs du noir
Nous ferons de l’amour, un monde sans faiblesse.


A FOND DANS L’ALLEGRESSE


Nous ferons de l’amour un monde sans faiblesse
Hissant son pavillon sur le mat d’un bateau
Pour montrer que parfois derrière le rideau
Il existe un pays qui se nomme tendresse.

Nos corps à corps seront sans aucune finesse
Sur la couche dorée où le rivage est beau
Quand je glisse mes doigts sur la peau de ton dos
Avant de m’arrêter sur le bord de ta fesse.

Nous partageons la nuit ces intenses moments
Où nos rêves seront à l’abri des tourments
D’un passé de rancœurs qui parfois nous oppresse.

Au festin du plaisir nous sommes invités
A déguster sans fin ces desserts annoncés
Pour vivre de désir à fond dans l’allégresse.


AU PLACARD DE L’ENNUI

Pour vivre de désir à fond dans l’allégresse
Nous bâtirons le toit de la belle maison
En trouvant le chemin tout droit vers l’horizon
Où les enfants vivront malgré le temps qui presse.

Nous aurons des bonheurs plein de délicatesse
Pour aimer sans regret qu’importe la saison
Nous ferons un château paré de ton blason
Qui sera le palais de ma douce princesse.

Dans un monde inconnu je deviendrai le roi
D’un royaume secret où le désir est loi
Avec pour seul décret celui de la confiance.

En voguant de concert sans jamais de non dit
Les querelles seront oubliées en silence
Loin du repaire noir au placard de l’ennui.


LOIN DU REPAIRE NOIR

Loin du repaire noir du placard de l’ennui
Nous aurons des soleils éclatants de brillance
Pour allumer le temps au delà du silence
En offrant à l’amour un asile, un abri.

Les duels d’amoureux sur les rings du lit
Façonnent le bonheur sans nulle discordance
En goutant chaque instant de la seule présence
De cet être chéri par ce cœur attendri.

Nocturne voyageur sur la plage éphémère
Du rivage doré du peuple de Cythère
Où tout a des odeurs, des senteurs d’infini.

Le hasard du voyage au-delà de l’errance
Nous sommes de l’amour un beau couple en partance
Pour jouir de temps qu’on appelle la nuit.


POUR JOUIR DE CE TEMPS


Pour jouir de temps qu’on appelle la nuit
Sur le fil noir tendu sur le toit de ta couche
Quand je viens déposer un baiser sur ta bouche
Doucement quand le soir s’invite dans ton lit.

J’avance mes deux mains sur ton corps qui frémi
Des qu’un ongle distrait tout simplement te touche
Mais devant ta beauté j’ai le regard qui louche
Sur ton superbe sein au galbe rebondi.

Voyageant sur ta peau jusqu’aux lueurs de l’aube
Et même si mon cœur quelquefois maraude
Sur les étroits chemins du rêve dépassé.

En venant dans tes draps ma charmante duchesse
Pour toucher de mes doigts ce bout d’éternité
Nous irons nous baigner sur des rives paresse.

NOUS IRONS NOUS BAIGNER

Nous irons nous baigner sur des rives paresse
Sous un ciel bourgeonnant de gros nuages blancs
Où parfois un rayon vient caresser nos flancs
En brunissant ta peau de superbe déesse.

Dans le cours de nos nuits toi, ma belle prêtresse
Tu m’invites souvent à m’asseoir sur des bancs
Où nous échangerons tous nos baisers brulants
Quand le désir nous plonge dans son ivresse.

Nous bâtissons pour nous à l’abri des regards
Un petit nid douillet caché dans les brouillards
Où notre amour grandi sans autres différences.

Dans l’église d’un lit loin des sous entendus
Pour faire cet autel pour unir nos enfances
Nous avons visité tous les chemins perdus.



DE CES METS DEFENDUS

Nous avons visité tous les chemins perdus
En faisant chaque soir de folles promenades
Sur les remparts flétris de viles débandades
Quand l’amour se sortait de ses sentiers battus.

Nous avons déchiffré des refrains inconnus
Pour faire des chansons de nos douces ballades
Nous sommes désormais de tendres camarades
Luttant dans des combats à peine résolus.

A l’aube, le matin quand la cloche résonne
Au clocher du beffroi lorsque l’orage tonne
Nos corps ensommeillés se parent de vertus.

La tendresse rodant telle une ensorceleuse
Se raccroche aux lambeaux de cette nuit joyeuse
Pour gouter dans l’instant tous ces mets défendus.



DANS LA COURSE SAUVAGE

Pour gouter dans l’instant tous les mets défendus
Ils attirent nos pas sur la rive adultère
Nous promettant souvent des moments de galère
Dans le satin froissé de désirs malvenus.

Apres avoir vogué vers des cœurs ingénus
Pour égayer la nuit qui paraissait austère
Dans son monde incongru balloté sans mystère
Où les astres du soir tout à coup se sont tus.

En vieil adorateur des jupons en dentelle
Je vis tous mes émois sur un bout de ficelle
Pour ne garder plus tard qu’un vague souvenir.

En nous, nous conservons l’esquisse d’une image
D’un passé qui permet de vivre un avenir
Sans jamais nous lancer dans la course sauvage.




AU GRE DES OCEANS

Sans jamais nous lancer dans la course sauvage
Quand un tendre regard poussera notre main
A découvrir l’endroit où se cache le sein
En poussant le bouton qui ferme le corsage.

Nous nous abandonnons à l’amour de passage
Qui reste dans ton lit jusqu’au prochain matin
Avant de repartir pour un autre festin
Car elle en veut beaucoup et même d’avantage.

Tu te retrouves là, plus rien pour t’émouvoir
Sur le grand fil du temps espérant pour le soir
Un corps à dénudé pour de folles ripailles.

Dans le gouffre nacré que fabriquent les ans
Pour pouvoir nous offrir de divines batailles
Nous allons voyager au gré des océans.


DANS LE SOUFFLE DES VENTS

Nous allons voyager au gré des océans
Cherchant un paradis sur une île lointaine
Un asile doré pour ma belle sirène
Abrité des tourments et des vieux ouragans.

Nous nous amuserons de ces jeux innocents
Enjolivant le temps qui fait la quarantaine
Nous nous abreuverons aux eaux de la fontaine
Qui dévalent là-bas sur l’onde des torrents.

Nous écrirons les mots qui feront notre histoire
En les rangeant au chaud, au fond de la mémoire
Pour les remémorer à nos jours vieillissants.
En hissant sur le mat notre drapeau de toile
Nous suivrons le chemin que trace notre étoile
Bataillant chaque jour dans le souffle des vents.



POUR VIVRE CET AMOUR

Bataillant chaque jour dans le souffle des vents
Pour vivre de bonheur sans nulle déchirure
Quand le zéphyr revient pour gonfler la voilure
Il vient nous emporter au travers des continents.

A force de rêver à ces appas charmants
Vous franchirez le pas pour tenter l’aventure
Rien qu’un soir seulement dans cette dictature
Qu’imposent tous les corps dans les ébats d’amants.

Avant de repartir vers cet imaginaire
J’emprunte chaque nuit cette route éphémère
Où les songes parfois sont trop vite assombris.

Dans le décor sucré du rêve de passage
Voila cet univers où tout sera permis
Pour vivre cet amour, pour nous deux, sans orage.



CES INSTANTS DE CARESSE

Pour vivre cet amour, pour nous deux, sans orage
En ajoutant des jours au total de nos nuits
Au palis du désir à l’abri des ennuis
Nos cœurs seront les rois d’un royaume bien sage.

La douceur de nos peaux dans un tendre partage
Se cherche dans nos lits où nos corps endormis
Voyagent sans façon dans des mondes bénis
En oubliant un peu tous les méfaits de l’âge.

Et nous écouterons l’aubade des matins
Dansant main dans la main sur de joyeux refrains
Echangeant sans remords des gestes de tendresse.

En écrivant les mots qui feront mes sonnets
J’attends de l’avenir des hommages sucrés
Quand reviennent le soir ces instants de caresse.



POUR NOUS DEUX, SANS ORAGE

Quand reviennent le soir ces instants de caresse
Je trouve pour nos jeux le nouveau, l’inédit
En surfant sur les bords discrets de l’interdit
Nous ferons de l’amour, un monde sans faiblesse.

Pour vivre de désir à fond dans l’allégresse
Loin du repaire noir au placard de l’ennui
Pour jouir de temps qu’on appelle la nuit
Nous irons nous baigner sur des rives paresse.


Nous avons visité tous les chemins perdus
Pour gouter dans l’instant tous ces mets défendus
Sans jamais nous lancer dans la course sauvage.

Nous allons voyager au gré des océans
Bataillant chaque jour dans le souffle des vents
Pour vivre cet amour, pour nous deux, sans orage.

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MessageSujet: il est triste a pleurer   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeLun 25 Juin 2012 - 13:40

IL EST TRISTE A PLEURER

Je m’appelle Rachid, je suis fils d’immigrés
Pourtant d’ici natif ; ils sont bien intégrés
Et vous me reprochez mon faciès qui diffère ?

Mon père avait connu l’angoisse des soldats
Pour défendre un drapeau sous le feu des combats
Mais en lui demandant simplement de se taire.

Sur la cote d’azur promenade aux anglais
Des hommes aux abois critiquent mon français
Mais je n’ai que dix ans au cœur de la Provence.

Pourtant je suis d’ici, je vis dans le quartier
Certains dans leurs discours me traitent d’étranger
Il est triste à pleurer mon beau pays de France.

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MessageSujet: la femme afgane   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeJeu 20 Déc 2012 - 18:24

LA FEMME AFGANE

Sans oser dire un mot traversant le village
Sous son voile elle va poursuivre son destin
En bossant chaque jour dès le petit matin
Dans le cœur de Kaboul elle fait un passage.

Un bout de tissu bleu lui cache le visage
Elle est une inconnue au regard du mutin
Sans oser dire un mot traversant le village
Sous son voile elle va poursuivre son destin.

Au travers des combats elle a subit l’outrage
D’un taliban amer dans le fond d’un jardin
Assouvissant sa loi de musulman mesquin.

Dans ce monde pervers elle reste une otage.
Sans oser dire un mot traversant le village
Sous son voile elle va poursuivre son destin.

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MessageSujet: sans faute d'orthographe   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeJeu 20 Déc 2012 - 18:25

SANS FAUTE D’ORTHOGRAPHE

Sans faute d’orthographe
Sous la lumière qui luit
J’écris mon épitaphe.

Pas besoin de parafe
Pour le temps qui s’enfuit
Sans faute d’orthographe.

Et si le démon piaffe
Il attendra la nuit
J’écris mon épitaphe.

Oui, mon vieux typographe
Le roman est fini
Sans faute d’orthographe.

Mon monde est en carafe
Dans le noir, sans un bruit,
J’écris mon épitaphe.

Pas de grand paragraphe
Un résumé suffit
Sans faute d’orthographe
J’écris mon épitaphe.

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MessageSujet: dans le fond d'une armoire   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Fév 2013 - 20:40

DANS LE FOND D’UNE ARMOIRE

Sur les feuillets noircis placés dans une armoire
La plume a compilé des souvenirs d’enfant
Un poète d’hier y racontait l’histoire
D’un écrivain perdu dans un monde illusoire.
Il s’inspirait la nuit dans le noir firmament
De ses songes d’un jour, des rêves du moment.

Sur un rayon de lune il rêve par moment
En fermant le tiroir, la porte de l’armoire
En laissant divaguer son âme au firmament
Retrouvant les chemins de ses routes d’enfant
Il le sait maintenant tout demeure illusoire
Quand le chant de la vie éveille son histoire.

Il aligne des mots et refait son histoire
En colorant de bleu l’espace d’un moment
Il cherche doucement cette muse illusoire
Dans le coffre scellé dans une ancienne armoire.
Dans ces livrets écrits par une main d’enfant
Il vit de ses secrets sur sa toile au firmament.

Son grand terrain de jeu reste le firmament
Le ciel est le tapis où s’écrit son histoire
Il s’égarait là-haut lorsqu’il était enfant
Profitant chaque fois de ce tendre moment
Empilant ses livrets dans le coin d’une armoire
Il laissait au printemps sa lecture illusoire.


La course du crayon lui parait illusoire
Quand il décrit sa peine au noir du firmament
Avant de refermer les portes de l’armoire
Où se rangent à plat les pans de son histoire
Il note sans arrêt ses mots sur le moment
Pour que vivent longtemps tous ses espoirs d’enfant.

Il a mis des refrains à ses chansons d’enfant
Comptine de saison sur un air illusoire
Qui charmeront les cœurs l’espace d’un moment.
Les étoiles là haut seront au firmament
Des notes de musiques accompagnant l’histoire
D’un poète qui met ses vers dans une armoire.

Et ses rimes d’enfant restent au firmament
Un roman illusoire aux confins d’une histoire
Qui dort pour le moment dans le fond d’une armoire.

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MessageSujet: les rales d'amocco   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Fév 2013 - 20:41

LES RALES D’AMOCO

Sur la plage on entend les râles d’Amoco
Le navire englouti sous un rideau d’écume
Ecrira la chanson de son triste complot
Sur le sable souillé par l’encre et l’amertume.

Un souvenir funeste en pleine mer Celtique
Sur la plage on entend les râles d’Amoco
Venu se déchirer sur un roc d’Armorique
Retrouvant sous les flots les ruines d’un cargo.

Tous ces marins perdus dans un dernier crédo
Implorent l’éternel d’un signal de détresse
Sur la plage on entend les râles d’Amoco
Qui pleurent maintenant par des larmes de graisse.

Les restes délabrés d’une vieille carcasse
Reposent pour longtemps bien seuls au fond de l’eau
Chaque nuit dans le vent, dans un souffle qui passe
Sur la plage on entend les râles d’Amoco.

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MessageSujet: devant la page vide   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Fév 2013 - 20:42

DEVANT LA PAGE VIDE

Devant la page vide où je semble perdu
Jouant au fil des mots comme un vieil acrobate
Un écrivain d’hier d’un ailleurs descendu
M’avait soufflé « tu sais la muse est délicate ».

Quand ma plume cherchait au matin revenu
A façonner ce vers d’une rime écarlate
En sifflant sans regret un refrain reconnu
Je fais marcher au pas la danseuse automate.

Mon couplet chantera jusqu’au bout de la nuit
Dans sa musique lente aux limites du bruit
Pour briser d’un seul coup les remparts du silence.

Je ferai voyager la mine du crayon
Pour offrir pour de bon un titre à ma chanson
Et colorer de rose, un peu, notre existence.

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MessageSujet: s'appele liberte   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeLun 11 Fév 2013 - 18:04

S’APPELLE LIBERTE

Sur le bord du chemin elle est restée en rade
En espérant demain un avenir nouveau
Sur les ruines d’un temps qui la rendent malade
Elle traîne parfois un étrange fardeau.

Nous l’avons vu, debout, sur une barricade
En tenant dans sa main un superbe drapeau
Perdant quelques amis dans sa folle escapade
Lorsque le sang coulait au fond du caniveau.

Elle a couru longtemps sur de petites routes
En oubliant aussi quelques uns de ses doutes
Quand fleurissait un soir une inégalité.

Le voilà, son combat, son rêve et sa bataille
En lettre d’or, son nom, sur le mur se détaille
Il est sur nos frontons, s’appelle Liberté.

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MessageSujet: la nuit on entend   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeLun 11 Fév 2013 - 18:05

LA NUIT ON ENTEND

Quand la vague revient clapoter sur la plage
Dans la nuit on entend les râles d’Amoco.

La mer a déposé sur un bout du rivage
Dans le petit matin la misère et son lot
Salissant la beauté qu’avait le paysage
Sans verser pour autant, une larme, un sanglot.

Quand la vague revient clapoter sur la plage
Dans la nuit on entend les râles d’Amoco.

La tempête en furie avait fait son ouvrage
Envoyant par le fond le navire abimé
Elle écrit le récit d’un funeste naufrage
La mémoire d’un temps, vestiges du passé.

Quand la vague revient clapoter sur la plage
Dans la nuit on entend les râles d’Amoco.

La sonate devient un triste concerto
Pour l’univers Sali par la bêtise humaine
Un requiem chanté par un vieux matelot
Sur le pavé noirci de la belle fontaine.

Quand la vague revient clapoter sur la plage
Dans la nuit on entend les râles d’Amoco.

Il en faudra des jours pour nettoyer l’outrage
Les traces d’un péril qui se colore en noir
Avant que le baigneur dépose son bagage
Pour aller s’assoupir sur les rochers, le soir.

Quand la vague revient clapoter sur la plage
Dans la nuit on entend les râles d’Amoco.

Le fantôme endormi bercé par le clapot
Est un bateau rouillé, délavé par l’écume
Il laisse au troubadour, sans y mettre véto,
D’envoyer son refrain aux vents de l’amertume.

Quand la vague revient clapoter sur la plage
Dans la nuit on entend les râles d’Amoco.

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MessageSujet: alzeimer   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Juil 2013 - 15:56

ALZHEIMER

Le démon Alzheimer s’installe doucement
S’amusant comme un fou de mon cerveau malade.
Il efface le temps et raye dans parade
Les joyeux souvenirs d’un vieux monde, d’antant.

Il a mis au rancard tous mes bonheurs d’enfant
En tendant sous mes pas une triste embuscade.
Il a fait du passé dans sa folle croisade
Un désert asséché de mes rêves d’avant.

Il estompe d’un coup des pans de mon histoire
Réduisant au silence un peu de mon parcours.
Il cache sous un trait la course de mes jours
En gommant doucement mon reste de mémoire.

Dans ce combat, mon corps commence à fatiguer
Et vieillir aujourd’hui n’a plus rien de facile.
J’avance pas à pas, penser est difficile
Quand je sais que demain sera vite oublier.

Je traine ce fardeau, je vis dans un enfer
Le soleil a perdu beaucoup de sa brillance,
L’avenir est noirci par cette indifférence.
Je n’ai plus qu’un copain qui m’isole, Alzheimer.

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MessageSujet: les chemins de recouvrance   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Juil 2013 - 15:57

LES CHEMINS DE RECOUVRANCE

Pour t’écouter chanter du fin fond de ta nuit
J’ai repris le chemin qui mène à Recouvrance.

Dans ce dédale fou mes pas m’ont reconduit
Près du quai de béton délavé par l’écume
Au royaume défait de mon bonheur enfuit
Bercé par le vent froid d’une grande amertume.

Pour t’écouter chanter du fin fond de ta nuit
J’ai repris le chemin qui mène à Recouvrance.

Souvenir d’un passé qui vit dans le silence
Au triste paradis de l’amour défendu
Où la mort, un matin, brisa son innocence
En t’envoyant errer dans un monde perdu.

Pour t’écouter chanter du fin fond de ta nuit
J’ai repris le chemin qui mène à Recouvrance.

Quand résonne minuit ma peine me poursuit
M’emmenant au portail d’un petit cimetière
Où ton corps allongé doucement se détruit
Sous le granit rosé de cette lourde pierre.

Pour t’écouter chanter du fin fond de ta nuit
J’ai repris le chemin qui mène à Recouvrance.
Sous les draps de mon lit je ressens ta présence
Ta voix vient me bercer dans un rêve imparfait
M’accompagne parfois au gré de mon errance
Dans ces moments noircis par l’ennui qui renait.

Pour t’écouter chanter du fin fond de ta nuit
J’ai repris le chemin qui mène à Recouvrance.


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MessageSujet: une autre sextine   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeLun 25 Nov 2013 - 21:45

UNE AUTRE SEXTINE

Quand la muse s’en va se balader sans crainte
Sur le chemin perdu des rimes et des vers
Je rédige un sonnet gribouille sans crainte
Sur les pages d’un temps que je prends à revers
Pour dessiner les traits d’une autre colombine
Je m’amuse des mots pour faire une sextine.

Je divague parfois, traine dans les déserts
Pour aller découvrir un nouvel univers
Où la rime viendra m’offrir une sextine
Qui vante le bonheur d’une âme qui devine
La douceur d’un plaisir dans la chambre repeinte
A l’abri dans les draps d’une nouvelle étreinte.

Mes couplets vont faire un tour de l’univers
Passé par l’alizé qui les chante en sourdine
Je griffonne un refrain au bout de ma complainte
Comme un drapeau tiré d’une étoffe déteinte
Mes sizains claqueront au vent d’une sextine
Pour adoucir un peu les souvenirs amers.

Les routes du papier où mon crayon dessine
De son encre noircie une esquisse une empreinte
D’un homme qui n’a plus dans ces rêves divers
Le verbe qu’il fallait pour finir sa sextine
En laissant s’endormir cette belle complainte
Qui se perd à jamais dans son vieil univers.

Poète chaviré par les odeurs d’absinthe
Il se prend maintenant les pieds dans sa sextine
Il a paumé les clés de son tendre univers
A sa belle il a fait une longue complainte
Pour conter son amour dans des jardins divers
Il ose désormais écrire en joséphine.


Il s’enchante des mots qui forment sa sextine
Sa nouvelle chanson n’est plus une complainte
Il cultive ses vers d’un morceau de sa mine
Oubliant les vapeurs et les relents d’absinthe.
Le soleil à présent réveille son univers
En offrant au bonheur des rivages divers.


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MessageSujet: je ne suis qu'un ruisseau   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeLun 25 Nov 2013 - 21:46

JE NE SUIS QU’UN RUISSEAU

J’emmène sur mon dos un morceau de carton
Voyageur insolite au demeurant fragile
Aux limites des flots, je caresse tranquille
Le grand champ de maïs ou les murs de béton.

Dans ma course j’ai pu, traverser la clairière,
Visiter la forêt, abreuver un mouton,
M’écouler doucement au long de la lisière.

Ephémère parfois, fougueux comme un torrent
Qu’importe la saison je reste là présent.

Je ne suis qu’un ruisseau qui mène à la rivière.

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MessageSujet: de concubine   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Déc 2013 - 17:10

DE CONCUBINE

En écartant du doigt le rouge du rideau
Je laisse pénétrer l’amour qui marivaude
Au coucher du soleil je repars en maraude
Sur les chemins secrets que m’offrira ta peau.

Ta poitrine dressée en guise de drapeau
Réveille le désir qui dans le noir minaude
Devant ta nudité, le plaisir s’échafaude
Pour emmener l’émoi, toujours beaucoup plus haut.

Sous la blancheur des draps où se niche ton corps
J’aimerai dans le soir changer tous les décors
Pour rendre chaque nuit plus tendre et plus coquine.

Je veux, chère maitresse, au retour du matin
Tout lire sans regret dans ton regard mutin
Ce bonheur assouvi de douce concubine.

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MessageSujet: de Mandela   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeDim 8 Déc 2013 - 20:19

DE MANDELA

Sur un bout de papier avec ma plume d’oie
J’écrirai tous les mots, la foi de Mandela.

Dans les tristes quartiers tout au bord de l’effroi
Très tôt nous entendrons la voix de Mandela.

Il trace pour ses gens le plus droit des chemins
Il faut tenir pour eux les mains de Mandela.

Dans ce monde secret où le noir est banni
Ecoutez donc le soir le cri de Mandela.

Autour des feux de camps près du bel océan
La musique ramène un chant de Mandela.

Pour demander à Dieux cette aide parfois
Nous porterons toujours la croix de Mandela.

Pour que les enfants soient, un jour, là-bas heureux
Je chanterai sans fin, les vœux de Mandela.

Quand le racisme enfin n’aura plus aucun droit
Je viendrai partager l’émoi de Mandela.

En Afrique du sud, la vie sera très belle
Cette nation sera celle de Mandela.

le 06/08/2008
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MessageSujet: qu'il nomme quelque part   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeVen 24 Jan 2014 - 18:27

QU’IL NOMME QUELQUE PART

Sur la plage, un enfant promenait son regard
Sur l’océan posant son blanc manteau d’écume
Il voulait s’en aller dans le rideau de brume
Ayant un rendez vous qu’il nomme quelque part.

Le phare déchirait les lambeaux du brouillard
Sous les yeux du gamin esquissant un sourire
Voyant sur l’horizon les trois mats d’un navire
Ayant un rendez vous qu’il nomme quelque part.

Laissant courir la nuit, ses routes du hasard
Il monte en haut du mat déclenchant sa grand voile
En suivant sans regret son chemin son étoile,
Ayant un rendez vous qu’il nomme quelque part.

Sur la plage un enfant promenait son regard
Ayant un rendez vous qu’il nomme quelque part.
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MessageSujet: une brune volage   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeVen 24 Jan 2014 - 18:28

UNE BRUNE VOLAGE

L’amour a pris les traits d’une brune volage
Pour m’ouvrir sans regret la porte du plaisir
Elle avait des appas à faire découvrir
En ôtant le tissu qui faisait son corsage.

Pour offrir le désir, le goût de l’inédit
L’amour a pris les traits d’une brune volage
Elle ne fit dans mon lit qu’un unique passage
En laissant le parfum d’un bonheur interdit.

Elle imposa sa loi, choisissant les décors
Pour vivre intensément ce merveilleux voyage
L’amour a pris les traits d’une brune volage
Qui naviguait le soir vers de différents ports.

Elle emmena mon cœur dans un charmant naufrage
En mélangeant un peu tendresse et sentiment.
Je garde en souvenir ces tendres instants, quand
L’amour a pris les traits d’une brune volage.

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MessageSujet: elle avait sur la peau   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeSam 1 Fév 2014 - 16:07

ELLE AVAIT SUR LA PEAU
 
Elle avait sur la peau le goût sucré des choses
D’où s’exhalait parfois le doux parfum des roses
Sous les remparts dorés que nous faisait son lit.
 
Dans son regard j’ai fait un merveilleux voyage.
 
Je l’avais commencé dans le noir de la nuit
Pour oublier un peu mes chagrins, mes névroses
En larguant en chemin mes souvenirs moroses
Dans le monde feutré du bonheur interdit.
 
Dans ses beaux yeux j’ai fait un merveilleux voyage.
 
J’accoste sans façon sur son tendre rivage
En posant simplement la chaleur de ma main
Pour venir effleurer la peau de son visage.
J’oserai dégrafer les boutons du corsage
Pour offrir au plaisir un sublime festin.

 
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MessageSujet: sur fond d'alexandrins   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeSam 1 Fév 2014 - 16:08

SUR FOND D’ALEXANDRIN
 
Ce soir sur du papier je laisse errer ma plume
Dans la forêt des mots comme un petit poucet
Je sème des cailloux pour parfaire un couplet
En ciselant des vers sur le fer de l’enclume.
 
Au bout de mon émoi quand le soir est discret
Je fais de ma chanson une longue supplique
Pour oublier l’ennui que je vis à regret
En offrant au refrain une douce musique.
 
Un air d’accordéon me donne la réplique
En prenant son envol dans le souffle du vent
Il ira colporter par la voix d’un enfant
Le bonheur d’un instant, un vieux rêve magique.
 
L’étrange concerto chassera les chimères
D’un monde farfelu gravé dans ses mystères
En estompant la nuit la douleur des chagrins.
 
Les notes resteront la petite rengaine
Pour espérer l’amour d’une belle Chimène
Pour mettre du soleil brûlant sur nos destins.
 
Ma plume pleurera ses lignes d’écriture
Pour enchanter le temps d’une folle aventure
Écrivant nos serments sur fond d’alexandrins


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MessageSujet: comme un enfant sans age   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeMar 25 Mar 2014 - 18:15

COMME UN ENFANT SANS AGE
 
Sur les bords de ton lit, comme un enfant sans âge,
Je goûte sur ton corps le nectar du plaisir.
 
Sur ta couche je fais un fabuleux voyage
Qui m’emmène là-bas jusqu’au lever du jour
Le bonheur doucement d’une étreinte sauvage
Nous invite en secret au festin de l’amour.
 
Sur les bords de ton lit, comme un enfant sans âge,
Je goûte sur ton corps le nectar du plaisir.
 
Lorsque la nuit, la nuit, revient nous éblouir
En allumant là-haut les feux de la grande ourse
Je laisserai mes doigts dans le noir conquérir
Les recoins de ta peau dans une folle course.
 
Sur les bords de ton lit, comme un enfant sans âge,
Je goûte sur ton corps le nectar du plaisir.
 
J’oserai simplement dégrafer ton corsage
Pour laisser mon regard se perdre sur ton sein
En ôtant le tissu resté sur ton corps sage
A ton dos j’offrirai les douceurs de ma main.
 
Sur les bords de ton lit, comme un enfant sans âge,
Je goûte sur ton corps le nectar du plaisir.


Je ferai de tes bras pour les soirs à venir
Un asile secret où nichent nos caresses
Nos deux cœurs amoureux pourront à l’avenir
Vivre sans regret leurs amours, leurs promesses.
 
Sur les bords de ton lit, comme un enfant sans âge,
Je goûte sur ton corps le nectar du plaisir.
 


 jc blondel


Dernière édition par jc-blondel le Mar 25 Mar 2014 - 18:19, édité 1 fois
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MessageSujet: sans autre préambule   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeMar 25 Mar 2014 - 18:18

SANS AUTRE PREAMBULE
 
La vague revenait s’étaler sur la plage
Chahutant sans regret le sable et les galets
En délivrant d’un coup nos remparts ensablés
Elle changeait l’aspect tranquille du rivage.
 
Elle avait terminé son épuisant voyage
Dans notre petit port et ses murs bétonnés
Laissant sur nos pavés les restes délabrés
D’anciens vaisseaux perdus dans un lointain naufrage.
 
En fin d’été, le soir elle arrive en douceur
Partager dans l’instant un peu de sa fraicheur
Quand s’éteignent les feux rougis du crépuscule.
 
Sirène d’un moment sous le bleu firmament
Dans ma mémoire elle est caresse d’océan
Qui s’invite la nuit sans autre préambule.


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MessageSujet: un grand chateau de sable   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Avr 2014 - 18:12

[size=32]UN GRAND CHATEAU DE SABLE[/size]
 
Un môme bâtissait un grand château de sable
Qu’il pensait résister aux sarcasmes du vent
Il devait protéger tous ses rêves d’enfant
Et battre ce démon qui chaque nuit l’accable.
 
Forteresse d’un jour dans un monde impensable
Qui survit simplement au coin du souvenir
Pour défendre son cœur plus tard, dans l’avenir,
Et battre ce démon qui chaque nuit l’accable.
 
Son rivage devient territoire imprenable
Pour ce gamin armé d’une pelle et d’un seau
Et devant l’océan, il encaisse l’assaut
Pour battre le démon qui chaque nuit l’accable.
 
Un môme bâtissait un grand château de sable

Pour battre le démon qui chaque nuit l’accable.


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MessageSujet: un poete ecrivait   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Avr 2014 - 18:16

[size=32]LE POETE ECRIVAIT[/size]
 
Quand un air enjôleur redonne l’éloquence
Au poème oublié du rêve d’un garçon
En rimant quelquefois dans un mode illusoire.
Pour vanter ce bonheur et sa petite histoire
Par un chant qui revient faire la différence
Le poète écrivait les vers d’une chanson.
 
Le troubadour avait dit sur un autre ton
Les notes du refrain n’ont rien de dérisoire
Le poète écrivait les vers d’une chanson
Sur un petit carnet sa forme et sa cadence.
Il ajoutait sa flamme aux pages du grimoire,
Ce grand livre du temps qui manque d’innocence.
 
Les notes du refrain n’ont rien de dérisoire
Quand elles font valser sur la piste de danse
Pour briser par moment les murs gris du silence,
D’un monde qui n’a plus aujourd’hui d’exutoire.
Le poète écrivait les vers d’une chanson
Pour offrir au futur un nouvel horizon.
 
Le rimailleur revient des enfers de l’absence
En sortant simplement le cahier de l’armoire
Pour tous les amoureux qu’importe la saison.
Le poète écrivait les vers d’une chanson
Pour briser par moment les murs gris du silence
Les notes du refrain n’ont rien de dérisoire.
 
Ils renaissent les mots au fond de ma mémoire
Le poète écrivait les vers d’une chanson.
Les notes du refrain n’ont rien de dérisoire
Pour briser par moment les murs gris du silence.
Pour tous les amoureux qu’importe la saison
Le langage des corps perdait de sa décence.
 
Le poète écrivait les vers d’une chanson
Pour briser par moment les murs gris du silence
La musique s’en va chahute l’existence.
Pour tous les amoureux qu’importe la saison
Les notes du refrain n’ont rien de dérisoire
Ils renaissent les mots au fond de la mémoire.
 
 

 jc blondel
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MessageSujet: un artiste s'amuse   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Mai 2014 - 19:27

[size=32]UN ARTISTE S’AMUSE[/size]
 
 
Dans le palais des arts un artiste s’amuse
A jouer des couleurs sur le blanc d’un tableau
Tandis qu’un musicien dans un bar de Raguse
Dans le cœur de la nuit affine un concerto.
 
Pour laisser son crayon décrire l’horizon
Dans le palais des arts un artiste s’amuse
A chanter le refrain d’une vieille chanson
Que répète le soir la douce cornemuse.
 
Sur la toile il a fait son radeau, sa méduse,
Sur un bel océan ouvert à tous les vents.
Dans le palais des arts un artiste s’amuse
Pour écrire l’émoi de tous ses sentiments.
 
Sur ses rêves passés il tire le rideau
Laissant parler les mots que la télé diffuse.
Il reprend son stylo, sa plume ou son pinceau,

Dans le palais des arts un artiste s’amuse.


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MessageSujet: quand le soleil s'enfuit   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Mai 2014 - 19:28

[size=32]QUAND LE SOLEIL S’ENFUIT[/size]
[size=32] [/size]
Là-bas, sur l’horizon, quand le soleil s’enfuit
Je laisse pénétrer mes dix doigts dans ton monde
Pour aller visiter sur ton corps alangui
Tes superbes appas d’une main vagabonde
Et réveiller ainsi ton désir endormi.
 
Sur l’autel du plaisir lorsqu’il nous dévergonde
J’effleurerai d’un doigt ce morceau de tissu
Où tu caches parfois ta poitrine gironde
Quand l’amour se défait de sa fausse vertu.
 
Tu m’as ouvert en grand les secrets de ta couche
Pour effacer d’un coup un vieux bonheur déçu
En offrant à nos peaux cette douce escarmouche.
 
Quand minuit va sonner sur le bord de ton lit
Je dépose un baiser sur le coin de ta bouche
 
Avant de m’enfoncer dans le noir de la nuit.

 
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MessageSujet: pour des embruns d'écume   Les Carnets de JC Blondel - Page 2 Icon_minitimeLun 26 Mai 2014 - 17:54

[size=32]POUR DES EMBRUNS D’ECUME[/size]
 
Quand je range un pinceau pour reprendre ma plume
Je délaisse un tableau pour finir un rondeau
Je quitte les couleurs pour m’amuser d’un mot
J’échange mes chagrins pour des embruns d’écume.
 
Sur mon bureau de bois quand règne l’amertume
J’abandonne un croquis, je cisèle un refrain,
Je remplace un dessin par un alexandrin
J’échange mes chagrins par des embruns d’écume.
 
Derrière la croisée un phare se rallume
Et l’ombre du fusain glisse sur le papier.
Lorsque mon vieux stylo plonge dans l’encrier
J’échange mes chagrins pour des embruns d’écume.
 
Quand je range un pinceau pour reprendre ma plume
J’échange mes chagrins pour des embruns d’écume.
 

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