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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: il est triste a pleurer Lun 25 Juin 2012 - 13:40 | |
| IL EST TRISTE A PLEURER
Je m’appelle Rachid, je suis fils d’immigrés Pourtant d’ici natif ; ils sont bien intégrés Et vous me reprochez mon faciès qui diffère ?
Mon père avait connu l’angoisse des soldats Pour défendre un drapeau sous le feu des combats Mais en lui demandant simplement de se taire.
Sur la cote d’azur promenade aux anglais Des hommes aux abois critiquent mon français Mais je n’ai que dix ans au cœur de la Provence.
Pourtant je suis d’ici, je vis dans le quartier Certains dans leurs discours me traitent d’étranger Il est triste à pleurer mon beau pays de France.
jc blondel | |
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: la femme afgane Jeu 20 Déc 2012 - 18:24 | |
| LA FEMME AFGANE
Sans oser dire un mot traversant le village Sous son voile elle va poursuivre son destin En bossant chaque jour dès le petit matin Dans le cœur de Kaboul elle fait un passage.
Un bout de tissu bleu lui cache le visage Elle est une inconnue au regard du mutin Sans oser dire un mot traversant le village Sous son voile elle va poursuivre son destin.
Au travers des combats elle a subit l’outrage D’un taliban amer dans le fond d’un jardin Assouvissant sa loi de musulman mesquin.
Dans ce monde pervers elle reste une otage. Sans oser dire un mot traversant le village Sous son voile elle va poursuivre son destin.
jc blondel | |
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: sans faute d'orthographe Jeu 20 Déc 2012 - 18:25 | |
| SANS FAUTE D’ORTHOGRAPHE
Sans faute d’orthographe Sous la lumière qui luit J’écris mon épitaphe.
Pas besoin de parafe Pour le temps qui s’enfuit Sans faute d’orthographe.
Et si le démon piaffe Il attendra la nuit J’écris mon épitaphe.
Oui, mon vieux typographe Le roman est fini Sans faute d’orthographe.
Mon monde est en carafe Dans le noir, sans un bruit, J’écris mon épitaphe.
Pas de grand paragraphe Un résumé suffit Sans faute d’orthographe J’écris mon épitaphe.
jc blondel | |
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: dans le fond d'une armoire Ven 8 Fév 2013 - 20:40 | |
| DANS LE FOND D’UNE ARMOIRE
Sur les feuillets noircis placés dans une armoire La plume a compilé des souvenirs d’enfant Un poète d’hier y racontait l’histoire D’un écrivain perdu dans un monde illusoire. Il s’inspirait la nuit dans le noir firmament De ses songes d’un jour, des rêves du moment.
Sur un rayon de lune il rêve par moment En fermant le tiroir, la porte de l’armoire En laissant divaguer son âme au firmament Retrouvant les chemins de ses routes d’enfant Il le sait maintenant tout demeure illusoire Quand le chant de la vie éveille son histoire.
Il aligne des mots et refait son histoire En colorant de bleu l’espace d’un moment Il cherche doucement cette muse illusoire Dans le coffre scellé dans une ancienne armoire. Dans ces livrets écrits par une main d’enfant Il vit de ses secrets sur sa toile au firmament.
Son grand terrain de jeu reste le firmament Le ciel est le tapis où s’écrit son histoire Il s’égarait là-haut lorsqu’il était enfant Profitant chaque fois de ce tendre moment Empilant ses livrets dans le coin d’une armoire Il laissait au printemps sa lecture illusoire.
La course du crayon lui parait illusoire Quand il décrit sa peine au noir du firmament Avant de refermer les portes de l’armoire Où se rangent à plat les pans de son histoire Il note sans arrêt ses mots sur le moment Pour que vivent longtemps tous ses espoirs d’enfant.
Il a mis des refrains à ses chansons d’enfant Comptine de saison sur un air illusoire Qui charmeront les cœurs l’espace d’un moment. Les étoiles là haut seront au firmament Des notes de musiques accompagnant l’histoire D’un poète qui met ses vers dans une armoire.
Et ses rimes d’enfant restent au firmament Un roman illusoire aux confins d’une histoire Qui dort pour le moment dans le fond d’une armoire.
jc blondel | |
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: les rales d'amocco Ven 8 Fév 2013 - 20:41 | |
| LES RALES D’AMOCO
Sur la plage on entend les râles d’Amoco Le navire englouti sous un rideau d’écume Ecrira la chanson de son triste complot Sur le sable souillé par l’encre et l’amertume.
Un souvenir funeste en pleine mer Celtique Sur la plage on entend les râles d’Amoco Venu se déchirer sur un roc d’Armorique Retrouvant sous les flots les ruines d’un cargo.
Tous ces marins perdus dans un dernier crédo Implorent l’éternel d’un signal de détresse Sur la plage on entend les râles d’Amoco Qui pleurent maintenant par des larmes de graisse.
Les restes délabrés d’une vieille carcasse Reposent pour longtemps bien seuls au fond de l’eau Chaque nuit dans le vent, dans un souffle qui passe Sur la plage on entend les râles d’Amoco.
jc blondel | |
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: devant la page vide Ven 8 Fév 2013 - 20:42 | |
| DEVANT LA PAGE VIDE
Devant la page vide où je semble perdu Jouant au fil des mots comme un vieil acrobate Un écrivain d’hier d’un ailleurs descendu M’avait soufflé « tu sais la muse est délicate ».
Quand ma plume cherchait au matin revenu A façonner ce vers d’une rime écarlate En sifflant sans regret un refrain reconnu Je fais marcher au pas la danseuse automate.
Mon couplet chantera jusqu’au bout de la nuit Dans sa musique lente aux limites du bruit Pour briser d’un seul coup les remparts du silence.
Je ferai voyager la mine du crayon Pour offrir pour de bon un titre à ma chanson Et colorer de rose, un peu, notre existence.
jc blondel | |
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: s'appele liberte Lun 11 Fév 2013 - 18:04 | |
| S’APPELLE LIBERTE
Sur le bord du chemin elle est restée en rade En espérant demain un avenir nouveau Sur les ruines d’un temps qui la rendent malade Elle traîne parfois un étrange fardeau.
Nous l’avons vu, debout, sur une barricade En tenant dans sa main un superbe drapeau Perdant quelques amis dans sa folle escapade Lorsque le sang coulait au fond du caniveau.
Elle a couru longtemps sur de petites routes En oubliant aussi quelques uns de ses doutes Quand fleurissait un soir une inégalité.
Le voilà, son combat, son rêve et sa bataille En lettre d’or, son nom, sur le mur se détaille Il est sur nos frontons, s’appelle Liberté.
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: la nuit on entend Lun 11 Fév 2013 - 18:05 | |
| LA NUIT ON ENTEND
Quand la vague revient clapoter sur la plage Dans la nuit on entend les râles d’Amoco.
La mer a déposé sur un bout du rivage Dans le petit matin la misère et son lot Salissant la beauté qu’avait le paysage Sans verser pour autant, une larme, un sanglot.
Quand la vague revient clapoter sur la plage Dans la nuit on entend les râles d’Amoco.
La tempête en furie avait fait son ouvrage Envoyant par le fond le navire abimé Elle écrit le récit d’un funeste naufrage La mémoire d’un temps, vestiges du passé.
Quand la vague revient clapoter sur la plage Dans la nuit on entend les râles d’Amoco.
La sonate devient un triste concerto Pour l’univers Sali par la bêtise humaine Un requiem chanté par un vieux matelot Sur le pavé noirci de la belle fontaine.
Quand la vague revient clapoter sur la plage Dans la nuit on entend les râles d’Amoco.
Il en faudra des jours pour nettoyer l’outrage Les traces d’un péril qui se colore en noir Avant que le baigneur dépose son bagage Pour aller s’assoupir sur les rochers, le soir.
Quand la vague revient clapoter sur la plage Dans la nuit on entend les râles d’Amoco.
Le fantôme endormi bercé par le clapot Est un bateau rouillé, délavé par l’écume Il laisse au troubadour, sans y mettre véto, D’envoyer son refrain aux vents de l’amertume.
Quand la vague revient clapoter sur la plage Dans la nuit on entend les râles d’Amoco.
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: alzeimer Mer 24 Juil 2013 - 15:56 | |
| ALZHEIMER
Le démon Alzheimer s’installe doucement S’amusant comme un fou de mon cerveau malade. Il efface le temps et raye dans parade Les joyeux souvenirs d’un vieux monde, d’antant.
Il a mis au rancard tous mes bonheurs d’enfant En tendant sous mes pas une triste embuscade. Il a fait du passé dans sa folle croisade Un désert asséché de mes rêves d’avant.
Il estompe d’un coup des pans de mon histoire Réduisant au silence un peu de mon parcours. Il cache sous un trait la course de mes jours En gommant doucement mon reste de mémoire.
Dans ce combat, mon corps commence à fatiguer Et vieillir aujourd’hui n’a plus rien de facile. J’avance pas à pas, penser est difficile Quand je sais que demain sera vite oublier.
Je traine ce fardeau, je vis dans un enfer Le soleil a perdu beaucoup de sa brillance, L’avenir est noirci par cette indifférence. Je n’ai plus qu’un copain qui m’isole, Alzheimer.
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: les chemins de recouvrance Mer 24 Juil 2013 - 15:57 | |
| LES CHEMINS DE RECOUVRANCE
Pour t’écouter chanter du fin fond de ta nuit J’ai repris le chemin qui mène à Recouvrance.
Dans ce dédale fou mes pas m’ont reconduit Près du quai de béton délavé par l’écume Au royaume défait de mon bonheur enfuit Bercé par le vent froid d’une grande amertume.
Pour t’écouter chanter du fin fond de ta nuit J’ai repris le chemin qui mène à Recouvrance.
Souvenir d’un passé qui vit dans le silence Au triste paradis de l’amour défendu Où la mort, un matin, brisa son innocence En t’envoyant errer dans un monde perdu.
Pour t’écouter chanter du fin fond de ta nuit J’ai repris le chemin qui mène à Recouvrance.
Quand résonne minuit ma peine me poursuit M’emmenant au portail d’un petit cimetière Où ton corps allongé doucement se détruit Sous le granit rosé de cette lourde pierre.
Pour t’écouter chanter du fin fond de ta nuit J’ai repris le chemin qui mène à Recouvrance. Sous les draps de mon lit je ressens ta présence Ta voix vient me bercer dans un rêve imparfait M’accompagne parfois au gré de mon errance Dans ces moments noircis par l’ennui qui renait.
Pour t’écouter chanter du fin fond de ta nuit J’ai repris le chemin qui mène à Recouvrance.
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: une autre sextine Lun 25 Nov 2013 - 21:45 | |
| UNE AUTRE SEXTINE
Quand la muse s’en va se balader sans crainte Sur le chemin perdu des rimes et des vers Je rédige un sonnet gribouille sans crainte Sur les pages d’un temps que je prends à revers Pour dessiner les traits d’une autre colombine Je m’amuse des mots pour faire une sextine.
Je divague parfois, traine dans les déserts Pour aller découvrir un nouvel univers Où la rime viendra m’offrir une sextine Qui vante le bonheur d’une âme qui devine La douceur d’un plaisir dans la chambre repeinte A l’abri dans les draps d’une nouvelle étreinte.
Mes couplets vont faire un tour de l’univers Passé par l’alizé qui les chante en sourdine Je griffonne un refrain au bout de ma complainte Comme un drapeau tiré d’une étoffe déteinte Mes sizains claqueront au vent d’une sextine Pour adoucir un peu les souvenirs amers.
Les routes du papier où mon crayon dessine De son encre noircie une esquisse une empreinte D’un homme qui n’a plus dans ces rêves divers Le verbe qu’il fallait pour finir sa sextine En laissant s’endormir cette belle complainte Qui se perd à jamais dans son vieil univers.
Poète chaviré par les odeurs d’absinthe Il se prend maintenant les pieds dans sa sextine Il a paumé les clés de son tendre univers A sa belle il a fait une longue complainte Pour conter son amour dans des jardins divers Il ose désormais écrire en joséphine.
Il s’enchante des mots qui forment sa sextine Sa nouvelle chanson n’est plus une complainte Il cultive ses vers d’un morceau de sa mine Oubliant les vapeurs et les relents d’absinthe. Le soleil à présent réveille son univers En offrant au bonheur des rivages divers.
jc blondel | |
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: je ne suis qu'un ruisseau Lun 25 Nov 2013 - 21:46 | |
| JE NE SUIS QU’UN RUISSEAU
J’emmène sur mon dos un morceau de carton Voyageur insolite au demeurant fragile Aux limites des flots, je caresse tranquille Le grand champ de maïs ou les murs de béton.
Dans ma course j’ai pu, traverser la clairière, Visiter la forêt, abreuver un mouton, M’écouler doucement au long de la lisière.
Ephémère parfois, fougueux comme un torrent Qu’importe la saison je reste là présent.
Je ne suis qu’un ruisseau qui mène à la rivière.
jc blondel | |
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: de concubine Jeu 5 Déc 2013 - 17:10 | |
| DE CONCUBINE
En écartant du doigt le rouge du rideau Je laisse pénétrer l’amour qui marivaude Au coucher du soleil je repars en maraude Sur les chemins secrets que m’offrira ta peau.
Ta poitrine dressée en guise de drapeau Réveille le désir qui dans le noir minaude Devant ta nudité, le plaisir s’échafaude Pour emmener l’émoi, toujours beaucoup plus haut.
Sous la blancheur des draps où se niche ton corps J’aimerai dans le soir changer tous les décors Pour rendre chaque nuit plus tendre et plus coquine.
Je veux, chère maitresse, au retour du matin Tout lire sans regret dans ton regard mutin Ce bonheur assouvi de douce concubine.
jc blondel | |
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: de Mandela Dim 8 Déc 2013 - 20:19 | |
| DE MANDELA
Sur un bout de papier avec ma plume d’oie J’écrirai tous les mots, la foi de Mandela.
Dans les tristes quartiers tout au bord de l’effroi Très tôt nous entendrons la voix de Mandela.
Il trace pour ses gens le plus droit des chemins Il faut tenir pour eux les mains de Mandela.
Dans ce monde secret où le noir est banni Ecoutez donc le soir le cri de Mandela.
Autour des feux de camps près du bel océan La musique ramène un chant de Mandela.
Pour demander à Dieux cette aide parfois Nous porterons toujours la croix de Mandela.
Pour que les enfants soient, un jour, là-bas heureux Je chanterai sans fin, les vœux de Mandela.
Quand le racisme enfin n’aura plus aucun droit Je viendrai partager l’émoi de Mandela.
En Afrique du sud, la vie sera très belle Cette nation sera celle de Mandela.
le 06/08/2008 jc blondel | |
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: qu'il nomme quelque part Ven 24 Jan 2014 - 18:27 | |
| QU’IL NOMME QUELQUE PART
Sur la plage, un enfant promenait son regard Sur l’océan posant son blanc manteau d’écume Il voulait s’en aller dans le rideau de brume Ayant un rendez vous qu’il nomme quelque part.
Le phare déchirait les lambeaux du brouillard Sous les yeux du gamin esquissant un sourire Voyant sur l’horizon les trois mats d’un navire Ayant un rendez vous qu’il nomme quelque part.
Laissant courir la nuit, ses routes du hasard Il monte en haut du mat déclenchant sa grand voile En suivant sans regret son chemin son étoile, Ayant un rendez vous qu’il nomme quelque part.
Sur la plage un enfant promenait son regard Ayant un rendez vous qu’il nomme quelque part. jc blondel | |
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: une brune volage Ven 24 Jan 2014 - 18:28 | |
| UNE BRUNE VOLAGE
L’amour a pris les traits d’une brune volage Pour m’ouvrir sans regret la porte du plaisir Elle avait des appas à faire découvrir En ôtant le tissu qui faisait son corsage.
Pour offrir le désir, le goût de l’inédit L’amour a pris les traits d’une brune volage Elle ne fit dans mon lit qu’un unique passage En laissant le parfum d’un bonheur interdit.
Elle imposa sa loi, choisissant les décors Pour vivre intensément ce merveilleux voyage L’amour a pris les traits d’une brune volage Qui naviguait le soir vers de différents ports.
Elle emmena mon cœur dans un charmant naufrage En mélangeant un peu tendresse et sentiment. Je garde en souvenir ces tendres instants, quand L’amour a pris les traits d’une brune volage.
jc blondel | |
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: elle avait sur la peau Sam 1 Fév 2014 - 16:07 | |
| ELLE AVAIT SUR LA PEAU Elle avait sur la peau le goût sucré des choses D’où s’exhalait parfois le doux parfum des roses Sous les remparts dorés que nous faisait son lit. Dans son regard j’ai fait un merveilleux voyage. Je l’avais commencé dans le noir de la nuit Pour oublier un peu mes chagrins, mes névroses En larguant en chemin mes souvenirs moroses Dans le monde feutré du bonheur interdit. Dans ses beaux yeux j’ai fait un merveilleux voyage. J’accoste sans façon sur son tendre rivage En posant simplement la chaleur de ma main Pour venir effleurer la peau de son visage. J’oserai dégrafer les boutons du corsage Pour offrir au plaisir un sublime festin.
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: sur fond d'alexandrins Sam 1 Fév 2014 - 16:08 | |
| SUR FOND D’ALEXANDRIN Ce soir sur du papier je laisse errer ma plume Dans la forêt des mots comme un petit poucet Je sème des cailloux pour parfaire un couplet En ciselant des vers sur le fer de l’enclume. Au bout de mon émoi quand le soir est discret Je fais de ma chanson une longue supplique Pour oublier l’ennui que je vis à regret En offrant au refrain une douce musique. Un air d’accordéon me donne la réplique En prenant son envol dans le souffle du vent Il ira colporter par la voix d’un enfant Le bonheur d’un instant, un vieux rêve magique. L’étrange concerto chassera les chimères D’un monde farfelu gravé dans ses mystères En estompant la nuit la douleur des chagrins. Les notes resteront la petite rengaine Pour espérer l’amour d’une belle Chimène Pour mettre du soleil brûlant sur nos destins. Ma plume pleurera ses lignes d’écriture Pour enchanter le temps d’une folle aventure Écrivant nos serments sur fond d’alexandrins
jc blondel | |
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: comme un enfant sans age Mar 25 Mar 2014 - 18:15 | |
| COMME UN ENFANT SANS AGE Sur les bords de ton lit, comme un enfant sans âge, Je goûte sur ton corps le nectar du plaisir. Sur ta couche je fais un fabuleux voyage Qui m’emmène là-bas jusqu’au lever du jour Le bonheur doucement d’une étreinte sauvage Nous invite en secret au festin de l’amour. Sur les bords de ton lit, comme un enfant sans âge, Je goûte sur ton corps le nectar du plaisir. Lorsque la nuit, la nuit, revient nous éblouir En allumant là-haut les feux de la grande ourse Je laisserai mes doigts dans le noir conquérir Les recoins de ta peau dans une folle course. Sur les bords de ton lit, comme un enfant sans âge, Je goûte sur ton corps le nectar du plaisir. J’oserai simplement dégrafer ton corsage Pour laisser mon regard se perdre sur ton sein En ôtant le tissu resté sur ton corps sage A ton dos j’offrirai les douceurs de ma main. Sur les bords de ton lit, comme un enfant sans âge, Je goûte sur ton corps le nectar du plaisir.
Je ferai de tes bras pour les soirs à venir Un asile secret où nichent nos caresses Nos deux cœurs amoureux pourront à l’avenir Vivre sans regret leurs amours, leurs promesses. Sur les bords de ton lit, comme un enfant sans âge, Je goûte sur ton corps le nectar du plaisir.
jc blondel
Dernière édition par jc-blondel le Mar 25 Mar 2014 - 18:19, édité 1 fois | |
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: sans autre préambule Mar 25 Mar 2014 - 18:18 | |
| SANS AUTRE PREAMBULE La vague revenait s’étaler sur la plage Chahutant sans regret le sable et les galets En délivrant d’un coup nos remparts ensablés Elle changeait l’aspect tranquille du rivage. Elle avait terminé son épuisant voyage Dans notre petit port et ses murs bétonnés Laissant sur nos pavés les restes délabrés D’anciens vaisseaux perdus dans un lointain naufrage. En fin d’été, le soir elle arrive en douceur Partager dans l’instant un peu de sa fraicheur Quand s’éteignent les feux rougis du crépuscule. Sirène d’un moment sous le bleu firmament Dans ma mémoire elle est caresse d’océan Qui s’invite la nuit sans autre préambule.
jc blondel
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: un grand chateau de sable Ven 25 Avr 2014 - 18:12 | |
| [size=32]UN GRAND CHATEAU DE SABLE[/size] Un môme bâtissait un grand château de sable Qu’il pensait résister aux sarcasmes du vent Il devait protéger tous ses rêves d’enfant Et battre ce démon qui chaque nuit l’accable. Forteresse d’un jour dans un monde impensable Qui survit simplement au coin du souvenir Pour défendre son cœur plus tard, dans l’avenir, Et battre ce démon qui chaque nuit l’accable. Son rivage devient territoire imprenable Pour ce gamin armé d’une pelle et d’un seau Et devant l’océan, il encaisse l’assaut Pour battre le démon qui chaque nuit l’accable. Un môme bâtissait un grand château de sable
Pour battre le démon qui chaque nuit l’accable.
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: un poete ecrivait Ven 25 Avr 2014 - 18:16 | |
| [size=32]LE POETE ECRIVAIT[/size] Quand un air enjôleur redonne l’éloquence Au poème oublié du rêve d’un garçon En rimant quelquefois dans un mode illusoire. Pour vanter ce bonheur et sa petite histoire Par un chant qui revient faire la différence Le poète écrivait les vers d’une chanson. Le troubadour avait dit sur un autre ton Les notes du refrain n’ont rien de dérisoire Le poète écrivait les vers d’une chanson Sur un petit carnet sa forme et sa cadence. Il ajoutait sa flamme aux pages du grimoire, Ce grand livre du temps qui manque d’innocence. Les notes du refrain n’ont rien de dérisoire Quand elles font valser sur la piste de danse Pour briser par moment les murs gris du silence, D’un monde qui n’a plus aujourd’hui d’exutoire. Le poète écrivait les vers d’une chanson Pour offrir au futur un nouvel horizon. Le rimailleur revient des enfers de l’absence En sortant simplement le cahier de l’armoire Pour tous les amoureux qu’importe la saison. Le poète écrivait les vers d’une chanson Pour briser par moment les murs gris du silence Les notes du refrain n’ont rien de dérisoire. Ils renaissent les mots au fond de ma mémoire Le poète écrivait les vers d’une chanson. Les notes du refrain n’ont rien de dérisoire Pour briser par moment les murs gris du silence. Pour tous les amoureux qu’importe la saison Le langage des corps perdait de sa décence. Le poète écrivait les vers d’une chanson Pour briser par moment les murs gris du silence La musique s’en va chahute l’existence. Pour tous les amoureux qu’importe la saison Les notes du refrain n’ont rien de dérisoire Ils renaissent les mots au fond de la mémoire.
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: un artiste s'amuse Lun 19 Mai 2014 - 19:27 | |
| [size=32]UN ARTISTE S’AMUSE[/size] Dans le palais des arts un artiste s’amuse A jouer des couleurs sur le blanc d’un tableau Tandis qu’un musicien dans un bar de Raguse Dans le cœur de la nuit affine un concerto. Pour laisser son crayon décrire l’horizon Dans le palais des arts un artiste s’amuse A chanter le refrain d’une vieille chanson Que répète le soir la douce cornemuse. Sur la toile il a fait son radeau, sa méduse, Sur un bel océan ouvert à tous les vents. Dans le palais des arts un artiste s’amuse Pour écrire l’émoi de tous ses sentiments. Sur ses rêves passés il tire le rideau Laissant parler les mots que la télé diffuse. Il reprend son stylo, sa plume ou son pinceau,
Dans le palais des arts un artiste s’amuse.
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: quand le soleil s'enfuit Lun 19 Mai 2014 - 19:28 | |
| [size=32]QUAND LE SOLEIL S’ENFUIT[/size] [size=32] [/size] Là-bas, sur l’horizon, quand le soleil s’enfuit Je laisse pénétrer mes dix doigts dans ton monde Pour aller visiter sur ton corps alangui Tes superbes appas d’une main vagabonde Et réveiller ainsi ton désir endormi. Sur l’autel du plaisir lorsqu’il nous dévergonde J’effleurerai d’un doigt ce morceau de tissu Où tu caches parfois ta poitrine gironde Quand l’amour se défait de sa fausse vertu. Tu m’as ouvert en grand les secrets de ta couche Pour effacer d’un coup un vieux bonheur déçu En offrant à nos peaux cette douce escarmouche. Quand minuit va sonner sur le bord de ton lit Je dépose un baiser sur le coin de ta bouche Avant de m’enfoncer dans le noir de la nuit.
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jc-blondel Othelliste
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| Sujet: pour des embruns d'écume Lun 26 Mai 2014 - 17:54 | |
| [size=32]POUR DES EMBRUNS D’ECUME[/size] Quand je range un pinceau pour reprendre ma plume Je délaisse un tableau pour finir un rondeau Je quitte les couleurs pour m’amuser d’un mot J’échange mes chagrins pour des embruns d’écume. Sur mon bureau de bois quand règne l’amertume J’abandonne un croquis, je cisèle un refrain, Je remplace un dessin par un alexandrin J’échange mes chagrins par des embruns d’écume. Derrière la croisée un phare se rallume Et l’ombre du fusain glisse sur le papier. Lorsque mon vieux stylo plonge dans l’encrier J’échange mes chagrins pour des embruns d’écume. Quand je range un pinceau pour reprendre ma plume J’échange mes chagrins pour des embruns d’écume.
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