L'envol de l'Epervier

Rappel du premier message :



L’irrespirable.-

J’essaie de distinguer une image angélique,
Des mains douces remplies d’un amour continuel.
J’essaie de dessiner des formes, des articulations
Pour assouvir mes mélancolies sans cesse répétées.
J’essaie de croire à une vision concrète, sublime;
Un parcours charmant, un cœur adorable.
J’essaie d’alléger mes cris, de savoir simplement;
Le malheur, un nuage disgracieux, l’impuissance.
J’essaie de vivre quand même, le trémolo inexplicable;
La rage constante de comprendre l’impossible.
J’essaie de survivre sereinement…
Incapable d’imaginer la fin d’un attachement.
J’essaie quand même, un désir solide de réussir;
Illusion amère d’une tendresse tant souhaitée.
J’essaie Maman d’imaginer de beaux paysages,
T’embrasser fermement, sourire enfin…

André, épervier

Frivolités poudreuses.-
Cheveux de neige, pluie glaciale, corps enneigé.
Un vent stupide balayant ma froideur extrême.
L’âpre hiver d’une solitude morbide.
Des pas inquisiteurs, un vent égaré.

Nuages floconneux, la grisaille d’une vie.
Grippe soudaine, fièvre grelottante.
Arbres gélifs, squelettes dénudés.
Un bruit macabre, lune éclipsée.

Perles de verre, paysage spectaculaire.
Le fantastique, outrage blanchâtre.
L’âtre consolateur, bûches apaisantes.
Repos de l’âme, nuit ensommeillée.
André, épervier

Quelle belle description de l'hiver et des sensations hivernales

Cordialement
meyer

L'hiver Québécois est très glacial,
nous avons subi une bonne tempête de
neige hier et aujourd'hui, opération pelle!

amitiés,

André, épervier

Quel que soit le glacial de l'hiver en Belle Province, il serait bien difficile, après vous avoir lu, de le prendre en grippe... tant il est poétiquement décrit :)

Bien à Vous...

Merci Brune,
Il reste quand même de belles frivolités à apprivoiser.

amitiés québécoises,

André, épervier

Perceptions printanières

Matin frileux, promenade impersonnelle, l’acceptable.
Vent, brise savoureuse, sourire, l’agréable.
Esprit réceptif, comprendre l’essentiel, l’inévitable.
Poursuivre subtilement, silence incroyable.

Les arbres s’agitent, bruit naturel, l’incroyable.
Douceur spectaculaire, le divin, l’inoubliable.
Un bleu magique, l’espoir, l’irréfutable.
Chaleur humaine, l’enthousiasme, l’ineffaçable.

Le verdâtre rejaillit, suprême effort, l’incommensurable.
La vie surgit abondamment, joie immuable.
Un désir d’observer, comprendre le formidable.
Nature grandiose, maîtresse olfactive, l’insaisissable.

Le respect silencieux, saison indomptable.
L’humain dérouté, l’inacceptable.
Leçon vivifiante, le franchissable.
Bénir l’instant, l’impérissable.

André, épervier

Une belle ode au Printemps, épervier.

En effet, une saison remplie d'espoir...

amicalement,

André,épervier

C'est la saison qui marque par la beauté de la renaissance ( et au passage de votre retour au printemps sur le forum avec une pensée de saison)
Il est magnifique...

Merci Meyer,

Un plaisir de parcourir votre forum.

amitiés,

André,épervier

Mon pays.-

Grandeur incontestée, spectacle grandiose.
Fierté d’appartenir à cette race d’apothéose.
Être maître chez soi, le devenir réellement.
Dignité d’un drapeau, passionnément.

Garantir l’effervescence de nos pas solides.
Revêtir cette légitimité, la sagesse de nos rides.
Souveraineté, mot musical, inspiration accordée.
Applaudir nos patriotes, discussion approuvée.

L’étendard d’une réussite, l’universalité de nos intelligences.
La reconnaissance illimitée de nos compétences.
Petit peuple à la grandeur de nos désirs remarquables.
Minorité, identité à honorer, combats indubitables.

Vif désir de continuer malgré des détours sinueux.
La force d’avancer, chasser ces couvre-feux.
Brandir la sagesse d’antan, le flambeau fleurdelisé.
Liberté d’un avenir incontesté, rêve sensé.
***
Et ce pays mentionné s’appelle le KÉBEC!
À devenir, à bâtir, à respecter…
André, épervier
******
Fête nationale du Québec,
Le 24 juin 2009

Très beau texte.

Merci quand il y a fierté, les mots
s'alignent bien avec passion et
sans retenue.

Québécoisement,

André, épervier

L’effeuillé

Les feuilles se déchirent méchamment.
Le vent agresse ces branches affolées.
L’arbre titube dans un désordre curieux.
Corps frisquet, l’esprit n’est que déroute.

Cependant l’image colorée apaise mes angoisses.
L’envol d’un espoir allège mes bras fatigués.
Je suis carcasse virevoltant dans l’inconnu.
Malgré tout, un ciel bleu chasse le grisâtre.

Les feuilles m’enveloppent d’une assurance inégalée.
Je respire avec satiété une certaine délivrance.
Terre fragile, j’endors mes incapacités
Humant l’insolence de mes propos.

André, épervier

Joli poème

Cet écrit est un parallèle entre la saison exprimée
et l'humain que je suis, à la recherche d'un apaisement.

amitiés,

André, épervier

Nous sommes tous en quête de repos pour notre âme.

Il est difficile d'être parfait. Il est difficile d'être un Homme.

Assurément qu'il est difficile d'être un homme,
un vrai homme... j'en fais l'apprentissage à
chaque jour et souventes fois, c'est un combat
continuel à baguenauder et chercher le chemin
idéal de la vie.

amitiés,

André, épervier

Existe t-il seulement un chemin ?

La vie est faite de rencontres, de choix, de visages... nous ne savons jamais ce que nous allons croiser au détour d'un virage et c'est peut-être mieux ainsi.

C'est ce qui fait le bonheur et le plaisir de la vie.

Amitiés.

À se poser trop de questions, on devient hésitant
sans trop savoir la ou les bonnes décisions à prendre.
La vie est étrange... je me suis toujours demandé pourquoi
je suis encore en vie... enfin, un autre questionnement parmi
tant d'autres.

André, épervier

epervier a écrit:

À se poser trop de questions, on devient hésitant

Oui.

L'écriture apaise...

C'est vrai, l'écriture apaise au grand plaisir
de ma plume sans cesse remise en question

amicalement,

André, épervier

SANS… DETOUR

…Mes mots se sont envolés
Plus moyen de les reprendre
La scène est vide
Et le décor est le même

Fallait-il reprendre le même parcours… ?
Rechercher les mêmes personnages
Recueillir les mêmes signes
Quand le fleuve déménage

Ainsi je me retrouve sans souvenirs
Les bribes d’un recueil
Où les lignes semblent s’égarer
Entre les rides jaunies du temps

J’essaie de poursuivre une ombre
De calculer les pulsations d’une horloge
Qui couvre mon silence
De la même cadence

Qui-je en fin de compte… ?
Un poète mots dits sans délire
La fièvre quitte ma demeure
Et sur le pas de la porte
Je lacère les lambeaux de l’… écrit

kacem loubay
Mercredi 14 Octobre 2009
22 H 52
Khénifra – Maroc
Loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l’autre rive